Les études universitaires sont exigeantes. Elles le sont d’autant plus lorsqu’on est une mère de famille. C’est le défi que relève Kary-Anne Morissette-Morin. Portrait d’une étudiante au baccalauréat en sciences infirmières qui ne ménage pas ses efforts pour concilier son travail, ses études et sa famille.
C’est à l’automne 2022 que Mme Morissette-Morin a entrepris ses études à l’UQAR après avoir obtenu un diplôme d’études collégiales en soins infirmiers au Cégep de Rimouski. « La santé de la population m’a toujours intéressée. La profession infirmière requiert d’être versatile, curieuse, autonome, soucieuse et minutieuse. Les connaissances sont constamment en évolution et les milieux de soins sont diversifiés. C’est vraiment mon domaine. Je me sens à ma place comme soignante. »
Originaire de Rimouski, Kary-Anne Morissette-Morin a toujours su qu’elle étudierait à l’UQAR. « Mon sentiment d’appartenance est bien ancré », souligne-t-elle. « Il n’est pas toujours nécessaire d’aller ailleurs pour avoir des études de qualités. À l’UQAR, le corps professoral est qualifié et accessible. Les laboratoires sont à la fine pointe afin de nous mettre dans des situations réalistes. L’apprentissage par exposition est la façon qui me permet une rétention d’information. Je pourrais ensuite les mettre en pratique le moment venu. »
Mère d’une fille de 14 ans, Kary-Anne Morissette-Morin fait preuve de beaucoup de détermination depuis le début de ses études postsecondaires. « Pour être honnête, je ne sais pas vraiment comment je fais pour encore réussir après quatre ans. J’ai dû faire tellement de sacrifices… En fait, j’ai rapidement développé une éthique de travail efficace. Je mise principalement sur l’organisation. Mon agenda est mon meilleur atout. »
L’étudiante au baccalauréat en sciences infirmières a en outre une discipline de fer pour concilier chacune des activités de son quotidien. Sans compter qu’elle travaille au Centre de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent depuis 2011. « Il y a 24 heures dans une journée et je les rentabilise entièrement. En début de semaine, je prévois combien d’heures je dois dormir afin d’être performante, à quel moment je dois l’être, ainsi que tout ce que j’aurai à faire durant la semaine. Je planifie des siestes et je fais le décompte de mes heures de sommeil et d’activité physique. Je peux ainsi prévoir l’étude efficace, l’étude de révision, les travaux et les préparations de cours. Je réussis à faire le plus possible en moins de temps possible. Avec une organisation, je réussis à travailler suffisamment pour combler mes dépenses fixes et variables. Je travaille environ 6 à 7 quarts de travail par 14 jours. »
Impliquée dans le conseil de module des sciences infirmières, Mme Morissette-Morin a obtenu une bourse du mérite étudiant de l’UQAR dans la catégorie persévérance de même qu’une bourse Jean-Guy Nadeau pour son dossier universitaire. Elle participe, par ailleurs, à des collectes de fonds pour la communauté rimouskoise en plus de donner de son temps pour le Club de patinage artistique de Rimouski, où évolue sa fille depuis l’âge de 3 ans.
Ses conseils pour réussir sa conciliation travail-études-famille? « Les moyens efficaces sont l’organisation, la rigueur, la détermination et l’activité physique afin de conserver ma santé mentale. Il est possible de le faire! »
Il reste encore deux années d’études à Kary-Anne Morissette-Morin avant qu’elle obtienne son baccalauréat en sciences infirmières. « Après le baccalauréat, je prévois prendre de l’expérience en pratiquant en milieu hospitalier quelques années. Éventuellement, j’aimerais débuter une maîtrise et un diplôme d’études supérieures spécialisées afin d’évoluer comme infirmière praticienne spécialisée de première ligne ou de soins aux adultes. Ce projet n’est encore qu’en pensée. On verra où l’avenir me portera », conclut-elle.
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