Au fil du temps, l’UQAR s’est bâtie une réputation d’excellence quant à la qualité de ses stagiaires et de ses programmes comportant des stages. La proximité avec le milieu, l’accessibilité des intervenants et la bonne préparation des étudiants contribuent, entre autres, à favoriser les expériences positives de la part des employeurs. Bien ancrée en Chaudière-Appalaches, l’UQAR campus de Lévis a su s’élever au titre de joueur incontournable dans le domaine des stages sur la scène régionale.
Bon an mal an, près de 1000 étudiants et étudiantes du campus de Lévis sont recrutés chaque année à titre de stagiaires au sein d’organisations et d’entreprises de la région. Pour la majorité des programmes d’études de l’UQAR, le stage fait partie intégrante de l’offre de formation. Ils permettent aux étudiants de façonner une identité professionnelle forte en plus de circonscrire les actes professionnels inhérents à leur profession.
Bien qu’ils demeurent optionnels dans certains programmes de premier ou de deuxième cycle, les stages sont obligatoires pour les étudiants des baccalauréats en travail social, en sciences infirmières, en enseignement en adaptation scolaire et sociale, en éducation préscolaire et en enseignement primaire ainsi qu’à la maîtrise en gestion de projet (volet coopératif).
Une structure efficace
Chaque programme avec stages bénéficie d’une structure qui a fait ses preuves. Les stagiaires sont supervisés d’une part par un professeur ou un chargé de cours de l’UQAR et d’autre part par un professionnel dans leur champ d’expertise. Les agents de stages, pour leur part, ont comme rôle de faire le lien entre l’entreprise et l’UQAR et d’accompagner les étudiants dans leur recherche de stage.
Cette proximité entre les intervenants facilite grandement les échanges entre l’UQAR et le milieu. « Les employeurs qui supervisent des stagiaires se sentent soutenus et peuvent facilement nous contacter s’ils ont des questions », explique Brigitte Marcotte, agente de stage au baccalauréat en sciences infirmières au campus de Lévis. De plus, dans la majorité des programmes avec des stages de l’UQAR, afin de mieux orienter les étudiants dans leur nouveau rôle, les professionnels qui, pour la première fois, les supervisent bénéficient de journées de formation. Enseignante au premier cycle du primaire à l’école St-Joseph de Lévis, Mélanie Shaw, a accueilli deux stagiaires de l’UQAR au cours des dernières années. Elle explique : « L’UQAR est un petit milieu. Cela favorise un meilleur suivi, autant pour nous que pour les étudiants stagiaires ».
L’encadrement rigoureux des stagiaires constitue aussi un point fort à l’UQAR. « À la maîtrise en gestion de projet, par exemple, nous évitons qu’un étudiant commence son stage avant la fin officielle de sa session de cours à temps plein. La raison est simple : nous voulons que nos étudiants aient acquis les compétences et les connaissances nécessaires avant d’intégrer leur stage. Ainsi, nous maximisons leur performance en entreprise », explique Louis Babineau, directeur du programme de maîtrise en gestion de projet.
De surcroît, les jumelages entre les étudiants et leur milieu de stage sont faits de manière attentive. En effet, les exigences et les besoins des employeurs sont pris en considération ainsi que les intérêts et les affinités de l’étudiant, lorsque c’est possible.
Recruter un stagiaire, un choix stratégique
Selon Mélanie Shaw, les avantages de recruter les stagiaires de l’UQAR sont nombreux : « Accueillir ces jeunes dynamiques et motivés me donne le goût d’innover dans mes pratiques et me stimule à performer. De plus, les stagiaires représentent une aide supplémentaire et me donnent plus de temps pour préparer des projets particuliers ».
Le stage permet également à l’employeur en recherche de main-d’œuvre de faire un recrutement direct et d’évaluer le potentiel d’un futur employé. Dans le domaine des sciences infirmières, par exemple, la plupart des étudiants sont déjà sur le marché du travail. Or, ils réalisent fréquemment leur stage auprès de leur employeur, mais au sein d’un autre département. Dans ce cas, cela présente un avantage en facilitant la mobilité de la main-d’œuvre sans occasionner de coût supplémentaire à l’employeur. Si, par la suite, l’étudiant décide de postuler dans le secteur où il a fait son stage, la période de formation donnée par l’employeur est beaucoup plus courte, voire non nécessaire.
Annie-Pier Caron, nouvelle diplômée en travail social, a effectué son stage l’an dernier. Pour elle, un stagiaire représente un atout pour les organisations : « Je pense que les stagiaires font preuve d’une grande ouverture d’esprit, ce qui fait en sorte qu’ils apportent une nouveauté, un vent de fraicheur dans le milieu de stage. Un étudiant a beaucoup à apprendre du milieu, mais je crois qu’il a beaucoup à donner également. C’est une expérience mutuellement enrichissante », explique-t-elle.
Finalement, pour les employeurs, recruter un stagiaire permet de s’engager concrètement auprès de la relève tout en bénéficiant d’une main d’œuvre de qualité, dynamique et motivée. Les entreprises qui embauchent les stagiaires de l’UQAR font partie intégrante du succès de l’institution et de son rayonnement, en plus de contribuer au développement économique et social du Québec.
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