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Un étudiant de l’UQAR obtient un prix important de l’Ordre des chimistes du Québec

Finissant au baccalauréat en chimie de l’environnement et des bioressources, Félix Cloutier-Artiwat vient d’obtenir une bourse d’excellence de l’Ordre des chimistes du Québec. Une belle distinction pour ce passionné de géochimie.

Originaire d’Amos, Félix Cloutier-Artiwat a développé un grand intérêt pour la chimie pendant ses études en sciences de la nature, au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue. « J’adorais le travail en laboratoire et je trouvais fascinant que la chimie soit omniprésente et qu’elle permette d’expliquer une panoplie de phénomènes variés, allants de la biologie, aux médicaments et en passant par l’environnement », indique-t-il.

Félix Cloutier-Artiwat entouré du directeur général et secrétaire de l’Ordre des chimistes du Québec, Patrick D. Paquette, et de la présidente de la Fondation Lucien-Piché, la professeure de chimie Annie Castonguay.Félix Cloutier-Artiwat entouré du directeur général et secrétaire de l’Ordre des chimistes du Québec, Patrick D. Paquette, et de la présidente de la Fondation Lucien-Piché, la professeure de chimie Annie Castonguay.Pendant ses études à l’UQAR, M. Cloutier-Artiwat a eu un coup de cœur pour la géochimie. « Cette branche de la chimie permet d’allier le travail sur le terrain, ma passion pour le plein air et le travail en laboratoire tout en étudiant, notamment, les phénomènes environnementaux et les impacts des changements environnementaux globaux et des activités humaines. Je considère qu’il est important de mieux comprendre notre environnement afin de mieux le protéger, surtout les milieux sensibles en plein développement, comme le Nord. »

Remise par la Fondation Lucien-Piché, la bourse d’excellence de l’Ordre des chimistes du Québec est un prix très prestigieux. « C’est vraiment tout un honneur d’être récipiendaire de cette bourse. C’était déjà une grande fierté d’être nommé parmi les meilleures finissantes et les meilleurs finissants de chimie des universités québécoises en plus de représenter l’UQAR et l’excellence de sa formation en chimie de l’environnement et des bioressources. C’est aussi vraiment stimulant, car plusieurs récipiendaires occupent maintenant d’importants postes dans les domaines de la chimie ou sont professeurs universitaires, c’est notamment le cas du professeur Sébastien Cardinal. »

Cette bourse de l’Ordre des chimistes du Québec n’est pas la seule distinction que Félix Cloutier-Artiwat a reçu pendant son parcours universitaire. Il a mérité la bourse d’excellence du corps professoral en chimie à sa deuxième année d’études ainsi que deux bourses de recherche de premier cycle du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) pour réaliser des stages au laboratoire de géochimie marine et côtière de la professeure Gwénaëlle Chaillou, de l’ISMER, et au sein du groupe de recherche en géochimie aquatique du professeur Raoul-Marie Couture, de l’Université Laval. M. Cloutier-Artiwat a également obtenu le prix d’étudiant-athlète recru au Mérite étudiant lors de sa première année comme joueur de basketball au sein du Nordet.

C’est à l’automne 2021 que Félix Cloutier-Artiwat a entrepris son baccalauréat en chimie de l’environnement et des bioressources. « En faisant des recherches sur les différents programmes universitaires, je trouvais qu’il concordait parfaitement avec mes intérêts et mes ambitions autant personnelles que professionnelles. C’est un professeur en chimie au cégep, Alexandre Royer-Lavallée, qui m’a convaincu de faire mon baccalauréat en chimie de l’environnement et des bioressources à l’UQAR. Il est d’ailleurs un diplômé de ce programme. »

De son passage à l’UQAR, M. Cloutier-Artiwat retient la grande proximité dans toutes les sphères de l’université. « En ayant des petites cohortes, il y a une grande solidarité et une entraide entre les étudiantes et les étudiants, et ce, même entre les différentes cohortes. Aussi, la proximité avec les professeurs permet d’obtenir un bon soutien et une formation de qualité. Il y a aussi proximité avec le milieu. Dans plusieurs cours, nous allons sur le terrain prélever les échantillons sur lesquels nous allons travailler, notamment sur le fleuve et près de la rivière Rimouski. C’est vraiment stimulant de travailler dans des situations concrètes et ça permet de développer une expertise pratique, en plus des nombreuses séances de laboratoire. »

C’est à la fin du trimestre d’automne que Félix Cloutier-Artiwat terminera son baccalauréat en chimie de l’environnement et des bioressources. En 2024, il entreprendra une maîtrise en chimie auprès du professeur Raoul-Marie Couture, de l’UL. « Mon projet porte sur l’étude du cycle du soufre dans les lacs du Haut-Arctique. Le but étant de mieux comprendre les processus du cycle du soufre et ses impacts sur les écosystèmes aquatiques nordiques dans le contexte des changements environnementaux globaux. »

 

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