La toute première cohorte au baccalauréat en psychologie a amorcé sa formation au début de la présente année universitaire. Marquant un renouveau en sciences de la santé, ce programme était attendu depuis des années dans l’Est-du-Québec.
Une quarantaine d’étudiantes et d’étudiants ont entrepris leur formation au baccalauréat en psychologie en août dernier grâce à une extension du programme de l’Université du Québec en Outaouais (UQO). « Les besoins en santé mentale sont de plus en plus grands dans la société et la pénurie de psychologues se fait sentir particulièrement dans l’Est-du-Québec. L’une des particularités du baccalauréat en psychologie offert par l’UQAR est d’exposer les étudiantes et les étudiantes à la réalité de la pratique en région », indique le responsable des programmes de psychologie, le professeur Frédéric Banville.
Alexia Bélisle fait partie de la première cohorte de ce baccalauréat. « Je trouve que ce nouveau programme est très pertinent, car les apprentissages réalisés orienteront certainement notre choix de carrière d’autant plus que ce programme nous permet d’évoluer selon un angle plus personnel. La taille des groupes favorise les apprentissages et permet d’avoir accès plus facilement à nos professeurs afin d’avoir une meilleure compréhension de la matière enseignée. De plus, cela nous offre la chance d’avoir accès à plus d’opportunités en ce qui a trait à des projets de recherche particulièrement intéressants auxquels nous pouvons participer plus facilement. »
La proximité avec le corps professoral de l’UQAR est particulièrement appréciée par son collègue Matthias Tremblay. « Les professeures et les professeurs sont impliqués activement dans la réussite de leurs étudiantes et de leurs étudiants. Cette accessibilité permet non seulement de s’engager directement dans son milieu, mais aussi de développer un sentiment d’appartenance important envers son programme. Opter pour l’UQAR, ce n’est pas uniquement un choix éducatif, c’est une immersion où les succès sur le plan personnel et de sa réussite scolaire sont valorisés. »
Selon Marie-Océane Lavoie, le corps professoral du baccalauréat en psychologie a le souci de faire des liens entre les notions théoriques et la pratique. « J’apprécie beaucoup cet aspect qui permet de mieux visualiser les applications possibles des notions vues dans le cadre des cours », souligne l’étudiante de première année. « Il est ainsi plus facile de définir nos champs d’intérêt plus spécifique à la discipline. Que l’on souhaite poursuivre ou non au doctorat en psychologie, le baccalauréat offre plusieurs perspectives intéressantes. Pour ces raisons, je recommande vivement le programme de psychologie à l’UQAR! »
Les bachelières et les bacheliers en psychologie sont en mesure de travailler dans le milieu scolaire, le système de la santé, le réseau communautaire et dans le secteur privé. Après leur formation de trois ans, les diplômées et les diplômés au baccalauréat en psychologie peuvent également poursuivre au doctorat pour obtenir le titre de psychologue. L’UQAR offrira des places au doctorats, cheminement professionnel, dès l’automne 2024.
Pour plus d’information sur les programmes en psychologie, on visite le site de l’UQAR.
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