L’arrivée du Plan d’action pour la réussite en enseignement supérieur (PARES) initié par le gouvernement du Québec donne un nouvel élan à l’UQAR pour enrichir ses actions pour la réussite étudiante. Plusieurs mesures ont été mises de l’avant ou consolidées afin de favoriser la progression des étudiantes et des étudiants. Tous les services de l’Université sont impliqués à différents niveaux dans le cadre de ce plan ambitieux.
Le PARES vise à améliorer l’accès aux études supérieures, la persévérance et la diplomation des étudiantes et des étudiants ainsi que leur insertion socioprofessionnelle. « L’UQAR souscrit entièrement aux objectifs du PARES. D’ailleurs, l’Université a, depuis longtemps, fait de la réussite un enjeu institutionnel. En plus de l’équipe professorale et des personnes chargées de cours, tous les membres de la communauté universitaire ont leur rôle à jouer à cet égard », souligne la vice-rectrice à la formation et à la recherche, Dominique Marquis.
En 2020, 64 % de l’effectif étudiant de l’UQAR était constitué d’étudiantes et d’étudiants de première génération universitaire (EPGU). Ce qui signifie qu’ils étaient les premiers de leur famille immédiate à réaliser des études postsecondaires. « Commencer un parcours universitaire représente une période sensible pour les EPGU, car ils bénéficient généralement moins du soutien de leurs parents et de modèles signifiants autour d’eux. Pour donner un élan positif à ces étudiantes et à ces étudiants, de nombreuses mesures ont été mises en place par différents services de l’UQAR dans le cadre du PARES », indique le
directeur du Centre apprentissage, réussite et pédagogie universitaire (CARPU), Daniel LaBillois.En 2021, l’UQAR a amorcé la mise en œuvre du PARES, dont le financement ministériel est garanti pour une période de cinq années. « L’Université en faisait déjà beaucoup pour favoriser la réussite, mais nous voulons aller encore plus loin. Dans un premier temps, en collaboration, avec les différents services, nous avons brossé un portrait des activités visant à appuyer les étudiantes et les étudiants dans leur cheminement universitaire. Puis, nous avons ciblé des mesures qui répondent à la réalité des étudiantes et des étudiants de l’Université pour soutenir nos actions sur le plan de la réussite. Par la suite, nous procéderons à l’évaluation de ces mesures pour vérifier si elles ont atteint leur cible », explique M. LaBillois.
Parmi ces actions, mentionnons l’ajout de nouvelles ressources au Centre apprentissage, réussite et pédagogie universitaire. « Le PARES nous a donné une bouffée d’énergie et les ressources pour améliorer le maillage avec d’autres services, comme celui de la bibliothèque ou encore les Services à la communauté étudiante. Nous sommes ainsi davantage en mesure de travailler en complémentarité afin d’atteindre cet objectif de la réussite de toutes nos étudiantes et de tous nos étudiants », observe le directeur du CARPU.
Le Centre d’aide à la réussite a aussi bonifié son programme de tutorat. Ainsi, davantage d’étudiantes et d’étudiants sont rémunérés pour apporter un soutien à leurs collègues qui ont de la difficulté avec certaines notions de leur formation. Par ailleurs, un programme de mentorat prend son envol au sein de différents programmes afin de mieux favoriser l’accueil et l’intégration des étudiantes et des étudiants. Chaque module ou comité de programmes participant est invité à identifier les mentors et l’UQAR assure une formation commune à ceux-ci.
« À l’inverse du tutorat, le mentorat n’est pas une activité rémunérée, il repose sur le principe de la reconnaissance et de la culture du “ Donnez au suivant ” », précise M. LaBillois. « Qu’ils s’agissent d’étudiantes, d’étudiants, de personnes diplômées ou d’employeurs, les mentors sont des modèles inspirants qui veulent contribuer à la réussite des étudiantes et des étudiants en formation. »
Une attention particulière est accordée aux étudiantes et aux étudiants autochtones dans le cadre du chantier de la réussite. Une formation sera offerte au personnel de l’Université afin de mieux faire connaître la réalité de ces étudiantes et de ces étudiants et une formation destinée aux professeures et aux professeurs sera lancée cet automne en collaboration avec le Service de la formation continue et de la formation hors campus.
Différentes bourses seront également offertes aux étudiantes et aux étudiants autochtones afin de les encourager dans la poursuite de leur cheminement universitaire. « Nous prévoyons travailler en collaboration avec les communautés autochtones locales afin d’amorcer une véritable réflexion sur la valorisation des études supérieures. Cette réflexion nous permettra, entre autres, de lancer des discussions sur la mise en place d’une stratégie de promotion des programmes d’études offerts à l’UQAR », note l’agente de concertation et de mobilisation aux affaires autochtones, Dorothée Dubé.
Ces actions pour la réussite visent les étudiantes et les étudiants qui fréquentent autant les campus de l’UQAR que les divers sites de formation sur le territoire desservi. « Tout le monde peut contribuer à la réussite. Parfois, cela passe par du soutien direct en apprentissage, par des encouragements, par le référencement vers une ressource plus spécialisée ou encore par l’accueil offert à quelqu’un qui vient à l’université pour la première fois ou qui arrive de l’extérieur du pays pour entreprendre un nouveau parcours d’études. L’important, c’est que chacune et chacun comprenne qu’il est possible de faire sa part. La réussite des étudiantes et des étudiants, c’est la responsabilité de tous », conclut Dominique Marquis.
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