Ananda Dubé-Gauthier est coordonnatrice artistique au Carrefour de la littérature, des arts et de la culture (CLAC) de Mont-Joli. Un emploi qui permet à la diplômée au baccalauréat en psychosociologie de mettre en pratique les nombreuses facettes de sa formation universitaire.
C’est en 2021 que Mme Dubé-Gauthier a joint l’équipe du CLAC, où elle y coordonne les activités et les événements artistiques. « Mon plus grand mandat est l’organisation du festival littéraire jeunesse La crue des mots qui a lieu chaque année à la fin avril. Je m’occupe de la venue dans notre région d’une vingtaine d’artistes pour qu’ils puissent offrir aux jeunes du primaire et du secondaire un atelier culturel directement dans leur classe ». De plus, elle est en charge des communications de l’organisme et de l’accueil des artistes qui viennent faire des résidences de création au Château Landry.
Originaire de Mont-Joli, Mme Dubé-Gauthier a entrepris ses études à l’UQAR en 2017. « J’ai toujours eu un intérêt pour la communication et l’émancipation des individus et des groupes. Lorsque j’ai découvert le baccalauréat en psychosociologie, j’étais enthousiaste de m’y inscrire », souligne-t-elle. « Le côté expérientiel de la formation nous fait vivre en temps réel la matière enseignée. Cela invite les étudiantes et les étudiants à être en contact avec leur vécu. De plus, nous sommes accompagnés de manière personnalisée dans notre cheminement, car les classes sont plus petites comparativement à d’autres université. »
Lorsqu’elle jette un regard sur ses années à l’université, Mme Dubé-Gauthier les résume en un mot : vivifiantes! « On retrouve à l’UQAR une communauté vibrante, qui agit ensemble, qui s’influence et qui interagit de manière organique entre les étudiantes, les étudiants, les professeures, les professeurs, les formatrices et les formateurs. La vie étudiante est éclatante. Il y a des rencontres et des activités qui font du bien. Malgré la taille de l’université, on peut y retrouver un soupçon de nouveauté à chaque jour grâce à la communauté étudiante aux mille et un projets. On peut vraiment y trouver sa place! »
Selon Ananda Dubé-Gauthier, le baccalauréat en psychosociologie est une formation qui ouvre plusieurs portes professionnelles. « Il y a de la communication et des relations humaines peu importe le poste que l’on occupe. Je crois que dans mon cas, la formation m’a aidée à reconnaître mes forces et mes faiblesses, puis à m’outiller à mieux les communiquer. À chacun sa saveur! Il faut savoir s’adapter aux différentes personnalités et avoir des stratégies de communications qui facilite les interactions. »
Le baccalauréat en psychosociologie de relations humaines vise à former des professionnelles et des professionnels de l’intervention et de l’accompagnement d’individus et de groupes. La gestion des groupes, la résolution de problèmes liés aux interactions interpersonnelles et aux rapports sociaux de même que l’accompagnement des projets de changement font partie des mandats qui peuvent être menés par les personnes diplômées en psychosociologie.
On retrouve des titulaires d’un baccalauréat en psychosociologie des relations humaines dans plusieurs milieux professionnels, dont des organismes communautaires, des entreprises privées et des organisations publiques oeuvrant dans le domaine de la santé et des services sociaux. « Aux personnes qui hésitent à entreprendre des études en psychosociologie, je dirais : prenez cette hésitation et sautez à pied joint avec elle dans l’aventure. Il est rare de regretter d’avoir essayé quelque chose de nouveau », conclut Ananda Dubé-Gauthier.
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