Étudiant en 2ᵉ année en chimie de l’environnement et des bioressources à l’UQAR, Alexandre Royer-Lavallée se reconnaît beaucoup dans ce baccalauréat qui allie deux de ses plus grands centres d’intérêt, soit les sciences et l’environnement.
« Après mes deux années en sciences de la nature au Cégep Ahuntsic, à Montréal, j’ai fait une pause d’un an parce que je ne savais pas trop ce que je voulais faire. J’en ai profité pour participer à projet de l’organisme Katimavik où j’ai notamment travaillé comme éboueur à North West River, au Labrador. J’ai donc pu être directement en contact avec des problèmes environnementaux et ça m’a fait réaliser que je voulais travailler dans le domaine des sciences de l’environnement.
De retour au Québec, j’ai visité plusieurs universités, mais c’est vraiment l’UQAR avec le programme chimie de l’environnement et des bioressources qui m’interpellait le plus », raconte Alexandre, lui qui avait participé à la journée portes ouvertes en janvier 2012. Il a refait l’activité en janvier dernier, cette fois-ci en tant que guide auprès des futurs étudiants. À son admission à l’UQAR, Alexandre a eu droit à deux bourses d’accueil de l’UQAR : l’une spécifique à son programme d’études de 1 000 $ avec une cote R de 26 et plus ainsi qu’une de 2 500 $, toujours sur la base de son rendement collégial.
Il passait ainsi de la grande région métropolitaine à l’estuaire du Saint-Laurent. Près de deux ans plus tard, il ne regrette pas son choix; les cours lui permettent d’approfondir ses connaissances générales, mais aussi de les appliquer sur des situations concrètes, notamment en explorant l’environnement dans la région de Rimouski. Il vante également le lien de proximité que l’on peut développer avec les professeurs. Durant l’été 2013, Alexandre a d’ailleurs effectué son premier stage rémunéré dans les laboratoires d’Émilien Pelletier, professeur en océanographie chimique à l’ISMER. « Il s’agissait surtout d’observer les transformations des nanoparticules d’argent dans un environnement estuarien. On les retrouve de plus en plus dans les produits manufacturiers, dont les vêtements. Après ce stage, je me sentais beaucoup plus à l’aise en laboratoire », souligne celui qui devrait se retrouver à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) de Québec pour son deuxième stage cet été. Il songe d’ailleurs à poursuivre à la maîtrise en sciences de l’eau à l’INRS, si jamais il décide d’entreprendre des études de 2ᵉ cycle.
En plus de ses études, Alexandre Royer-Lavallée s’implique beaucoup dans la vie étudiante sur le campus. Il est notamment le rédacteur en chef du journal étudiant Le Soufflet depuis janvier 2013. Il signe également des textes sur les domaines scientifiques, politiques et environnementaux. « J’ai toujours eu un certain intérêt pour le journalisme et je considère que c’est important de faire découvrir ce qui se fait à l’UQAR, de donner une tribune sur les réalisations des étudiants », ajoute l’étudiant originaire de Laval. De plus, Alexandre siège au Comité des étudiants de Rimouski pour l’environnement (CEDRE).
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