Étudiante en 3ᵉ année au baccalauréat en géographie, Catherine Leblanc-Jomphe a choisi l’Université du Québec à Rimouski pour poursuivre ses études, après avoir complété le programme de Techniques en bioécologie au Cégep de La Pocatière en 2011.
Si d’ordinaire les étudiants diplômés de cette technique se tournent davantage vers la biologie, Catherine a plutôt opté pour la géographie, un domaine qui la passionne. « Pour moi, c’était une suite logique, puisqu’il y avait des cours très orientés sur la géographie physique. Le baccalauréat propose aussi beaucoup d’expériences sur le terrain. Ce n’est pas rare d’avoir des sorties d’au moins trois heures, voire une fin de semaine dans nos cours. Chaque automne, nous avons également une semaine complète de stages sur le terrain dans une autre région », ajoute Catherine.
Elle avait participé à une journée portes ouvertes avant son admission, ce qui l’a définitivement convaincue dans son choix de se tourner vers l’UQAR. « J’ai fait d’autres visites, et c’est ici que ça me ressemblait le plus. J’ai choisi l’UQAR parce que j’aime les régions. J’ai besoin d’être sur le bord de l’eau. C’est une petite université, mais ça signifie aussi des plus petites classes avec une proximité avec des professeurs qui sont excellents en plus de dégager une passion contagieuse », estime-t-elle.
Originaire des Îles-de-la-Madeleine, Catherine se dit très concernée par plusieurs problématiques géographiques, dont évidemment l’érosion des berges, qui touche directement son patelin natal. « J’aime beaucoup tout ce qui touche au domaine côtier, comme la gestion, la dynamique et la géomorphologie côtière, l’écologie côtière, tout ce qui touche l’interface entre la terre et la mer. J’ai d’ailleurs travaillé pour la Chaire de recherche en géoscience côtière de l’UQAR. J’y ai fait le suivi de l’érosion côtière dans la partie de la recherche qui se fait aux Îles-de-la-Madeleine et je me sens donc directement concernée. Je suis à la fois épeurée et fascinée par la fragilité des côtes. Je trouve ça très préoccupant parce que les îles sont un des endroits les plus vulnérables à la hausse du niveau marin et à l’érosion des berges », souligne Catherine.
Si elle n’est pas encore fixée sur son avenir après son baccalauréat, elle est assurément animée par un désir de se rendre utile, de faire quelque chose pour les îles-de-la-Madeleine et les côtes en général. « J’ai le goût de trouver d’autres façons de travailler dans l’écologie, de pouvoir partager ça, de l’approfondir, de l’enseigner, de prévoir et mieux comprendre ces phénomènes. Je veux me servir des connaissances que j’ai apprises pour mieux informer et mieux outiller les gens», dit celle qui est très impliquée dans son programme. Elle siège notamment sur le comité modulaire en géographie et au sein du regroupement des étudiants en géographie.
Outre ses implications étudiantes, Catherine a également travaillé au ministère du Développement durable, l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) et dans un organisme oeuvrant dans la protection de la faune et de ses habitats (Oiseaux du rivage).
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