Pour Joannie Rousseau-Plante, 19 ans, son inscription au programme d’histoire à l’Université du Québec à Rimouski a été une véritable surprise. Ressortissante du programme d’études internationales (PEI) au secondaire puis des sciences humaines au Cégep de Rimouski, il ne faisait aucun doute qu’elle allait partir de la région pour ses études universitaires. Pourtant, après avoir visité les universités des grands centres au printemps dernier, elle était loin d’être convaincue. Joannie a été frappée par leur caractère impersonnel. « Je me suis un peu sentie comme un numéro », raconte-t-elle.
Elle s’est ensuite tournée vers l’UQAR, réalisant qu’elle avait trouvé la dimension humaine qu’elle recherchait. « L’accessibilité et la proximité des professeurs, c’est un critère très important pour moi », explique Mme Rousseau-Plante.
À la suite de son inscription au baccalauréat en histoire de l’UQAR, tout a déboulé pour l’étudiante qui a grandi à Rimouski. Avant même sa première session, Joannie a participé à l’Université d’été en patrimoine, coordonnée par le professeur et directeur du module d’histoire Jean-René Thuot, en collaboration avec Amélie Brière qui en est la chargée de projet. Lieu d’échange qui permet de plonger dans le paysage patrimonial de l’Est-du-Québec, l’UEP a ainsi souligné une très belle rentrée pour Joannie. « On a vu la région autrement, entre autres à travers son patrimoine bâti et matériel, et on a pu vivre ce qu’était le métier d’historien sur le terrain ».
Joannie Rousseau-Plante en est donc à sa première session à l’UQAR, mais elle sait déjà que ses intérêts se concentrent autour de l’histoire contemporaine. Elle contribue d’ailleurs au projet PatER, ayant pour objectif de mettre en valeur le potentiel pédagogique des ressources patrimoniales du Bas-Saint-Laurent, au niveau primaire, secondaire et collégial.
Avec l’aide de sa collègue Jessie Morin, elle constituera un circuit guidé ayant pour but de sensibiliser à l’histoire régionale les étudiants de secondaire 5 du PEI. Le circuit compte relever, partout dans la région, les traces d’éléments historiques importants. « On va bâtir le projet cette année et il sera mis en branle dès l’an prochain, en collaboration avec le professeur d’histoire contemporaine de l’école Paul-Hubert ».
Bien que son choix de rester à Rimouski ait été inattendu, Joannie, déjà ravie de ses cours, semble maintenant vouloir participer au dynamisme de l’UQAR, celui-là même qui l’a amenée, allée des Ursulines.
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