Le gouvernement du Québec vient de confirmer l’octroi de plus de 925 000 $ à l’Université du Québec à Rimouski pour réaliser trois projets de recherche portant sur l’érosion côtière et les inondations.
Selon le recteur François Deschênes, « l’octroi de ces contrats de recherche constitue une belle reconnaissance de l’expertise de l’UQAR et de l’ISMER. Les connaissances et les résultats qui émaneront de ces travaux de recherche permettront au gouvernement d’avoir un nouvel éclairage pour alimenter sa prise de décisions et ainsi faire face à ces enjeux de sécurité civile qui touchent plusieurs régions du Québec. »
Près de 460 000 $ sont consentis pour la réalisation du Programme de suivi environnemental de recharges de plages réalisées dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent. Titulaire de la Chaire de recherche en géoscience, le professeur Pascal Bernatchez dirige ce projet auquel est aussi associé le professeur David Didier. Soulignons qu’un comité de coordination scientifique impliquant des représentantes et des représentants de divers ministères sera créé.
Une somme de 278 000 $ est également allouée pour la réalisation d’un atlas géomatique proposant une évaluation préliminaire du risque lié aux inondations pour les grands bassins-versants du Québec méridional. Cet atlas sera développé par l’équipe de recherche du professeur en géographie Thomas Buffin-Bélanger en collaboration avec la professeure Pascale Biron de l’Université Concordia. L’équipe de recherche concevra également des outils de consultation, d’analyse et de formation pour ses utilisatrices et ses utilisateurs.
L’Institut des sciences de la mer de Rimouski a enfin obtenu près de 190 000 $ pour la réalisation de la modélisation numérique de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent qui tient compte de l’impact des changements climatiques sur les océans, les glaces et les vagues. Réalisé sont la direction des professeurs Dany Dumont, de l’ISMER-UQAR, et Pascal Bernatchez, de l’UQAR, cet outil permettra de simuler les interactions océan-glace et mer-vagues-niveaux d’eau de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent.
L’expertise des chercheuses et des chercheurs de l’UQAR et de l’ISMER permettra de concevoir des outils performants dans divers champs de la sécurité civile, souligne la vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique Geneviève Guilbault. « Grâce à leurs recherches toujours plus poussées, nous évaluons de mieux en mieux les risques associés aux aléas naturels et les conséquences possibles pour nos communautés. Ce savoir guide nos actions pour assurer la protection de nos citoyens habitant à l’intérieur des zones jugées à risque. »
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