La vie de Dominique Onier a été marquée par un nouveau départ à l’automne 2014. Un retour aux études dans un tout nouveau décor s’est conjugué à un nouveau projet de vie pour cette Martiniquaise et sa famille. Rencontre avec une étudiante au baccalauréat en administration qui a eu un coup de cœur pour l’UQAR.
C’est un vieux rêve que caressait Dominique et son mari, Fabrice, que de venir s’installer au Québec. « On n’avait pas encore osé, mais c’était un rêve qui revenait souvent. C’était un projet intime, on voulait une vie qui nous ressemble. On était rendus là », explique la femme de 39 ans.
Dominique et sa famille étaient déjà venus visiter le Québec quelques fois, entre autres pour y passer les vacances de Noël. C’est en décembre 2013 que Mme Onier est revenue avec son mari et ses deux enfants, le cadet Mathieu et l’aîné Alexandre, pour valider leur décision. L’aventure allait ainsi commencer : le séjour confirma l’amour que portait la famille pour la Ville de Lévis et permit au couple d’entamer les recherches de logement.
À l’automne 2013, cette Martiniquaise a contacté Vicky Jean, conseillère en recrutement international et en communications. Les deux femmes discutèrent du processus d’admission à l’UQAR ainsi que du projet d’immigration de la famille Onier. « Dominique avait besoin d’être rassurée », indique Mme Jean. Un bel échange s’est installé et les deux femmes se sont rencontrées en Martinique en janvier 2014 dans le cadre d’une mission de l’UQAR dans les Antilles. « Je suis si reconnaissante du temps et de l’attention qu’elle m’a donnés. C’est grâce à elle si je suis ici en ce moment. »
Retour aux études
Pour Dominique Onier, qui a accumulé des années d’expérience dans le domaine administratif en tant que responsable d’une équipe financière, le retour sur les bancs d’école est encore un stress présent. Avec la première année d’étude terminée, l’étudiante martiniquaise affirme néanmoins être très satisfaite du déroulement de son baccalauréat en administration.
Elle avait d’ailleurs beaucoup plus d’incertitudes concernant ses nouvelles études que pour l’arrivée dans un nouveau pays. « J’étais effrayée… Mais on m’a rassurée, et lorsque j’ai commencé mes études à l’UQAR, tranquillement mes inquiétudes se sont estompées. » Elle remarque évidemment des différences, mais les apprécie. « Ce n’est pas la même pédagogie que celle du système éducatif français. On avance petit à petit, toujours accompagné des professeurs et c’est rassurant. Il y a aussi une grande diversité d’âges dans les groupes. Je me sentais davantage à ma place quand je me suis rendue compte que je n’étais pas la seule femme approchant la quarantaine ! »
Lévis, un coup de cœur
Le choix ne fut pas difficile : en plus d’être un coup de cœur personnel pour la famille Onier, la Ville de Lévis leur avait été fortement recommandée par des amis, en raison de la tranquillité qu’on y trouve et des perspectives d’emploi dans le domaine des finances avec, entre autres, la coopérative Desjardins. « On y trouve de tout, il ne faut que quelques minutes pour sortir du centre-ville et se retrouver en campagne, c’est le meilleur des deux mondes. »
Pour cette mère de famille, il était primordial d’avoir un sentiment de sécurité et trouver un cadre de vie paisible, quelque chose qui se rapproche du mode de vie qu’elle et sa famille avaient en Martinique. « On habite dans un quartier tranquille et rassurant. Les activités parascolaires et sportives sont à proximité et les enfants peuvent jouer dehors et se promener seuls sans qu’on ait peur. »
Depuis leur arrivée au Québec, tous les membres de la famille Onier ont vu leur vie changer pour le mieux. Fabrice, le mari de Dominique, poursuit lui aussi une nouvelle formation en ophtalmologie. L’entrée scolaire des fils de Mme Onier, Mathieu (10 ans) et Alexandre (14 ans), s’est déroulée à merveille. Les garçons se disent plus que ravis d’être au Québec.
Dominique Onier a pour projet de s’impliquer davantage dans la vie universitaire du campus de Lévis dans les prochains trimestres. Elle désire redonner un nouveau souffle au comité interculturel de l’UQAR. Mme Onier reconnaît la chance qu’elle a eue d’avoir le soutien de son mari et de ses enfants en plus de connaître le territoire de Québec, mais elle sait que la situation n’est pas aussi favorable pour tous les étudiants étrangers. «
L’intégration dans une nouvelle vie en plus d’une nouvelle université peut être difficile lorsqu’on est seul. Je trouve important qu’on prenne la relève afin d’aider l’intégration de tout un chacun. »
En 2017, lorsque Dominique terminera ses études à l’UQAR, elle espère intégrer le marché du travail et obtenir sa résidence permanente. La jeune femme est très optimiste et s’assure de rassembler les meilleures conditions de réussites possibles. « Ce n’est pas facile d’avoir cette pression de réussir. Mais quand mes enfants me disent qu’ils sont fiers de moi, ça me motive et me redonne confiance en moi. Et surtout, ça me confirme que nous avons fait le bon choix en venant vivre à Lévis. »
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