Nicole Borettaz
Étudiante au baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire
Je suis née à Issogne, en Italie, et je suis à l’UQAR dans le cadre d’un échange d’une année. Je suis inscrite au baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire. Je pense que l’école joue un rôle fondamental dans la vie d’un enfant et même d’un adulte. L’enseignant devrait être en mesure d’influencer positivement l’expérience scolaire d’un élève, pour qu’il se puisse passionner pour ses études et rester motivé. En fait, le rôle de l’enseignant n’est pas toujours reconnu comme il faut, même s’il est indispensable dans le parcours scolaire des élèves. Les cours à l’UQAR abordent les notions d’une façon plus concrète, ce qui est différent par rapport à l’Italie, où les cours sont beaucoup plus théoriques et notionnels. A mon retour en Italie, il me restera encore deux années à ma formation universitaire. J’aimerais avoir la possibilité de voyager et de partir dans un autre pays la prochaine année pour vivre une autre expérience si authentique et enrichissante. Après mes études en éducation, je voudrais poursuivre mon parcours en psychologie, un domaine qui m’intéresse beaucoup.
— Nicole Borettaz
De l’Italie à Rimouski pour étudier à l’UQAR
Nicole Borettaz et Carola Rosso ont parcouru plus de 6000 kilomètres pour poursuivre leurs études universitaires à l’UQAR. Effectuant un trimestre de leur baccalauréat respectif au campus de Rimouski, ces étudiantes italiennes profitent du programme de mobilité pour vivre une expérience à l’international.
C’est le 25 août dernier qu’elles ont posé leurs valises à Rimouski, et ce, après avoir entendu parler en février de la possibilité de réaliser une partie de leurs études dans la Belle Province. « J’ai découvert l’UQAR quand mon université en Italie, l’Université de la Vallée d’Aoste, a présenté l’opportunité de venir étudier un trimestre au Québec. J’ai choisi l’Université du Québec à Rimouski après avoir regardé la vie étudiante offerte, mais aussi sa position géographique. Sincèrement, je n’avais jamais pensé avant de passer une période de ma vie au Canada et encore moins au Québec, mais pour l’instant je suis vraiment ravie d’avoir participé au concours et être ici aujourd’hui! », mentionne Mme Rosso, qui est originaire de Biella, dans la région de Piedmont.
lettres, en administration et en communication. « La principale différence que j’ai remarquée entre mon université italienne et l’UQAR est la proximité entre les professeurs et les étudiants : en Italie, on vouvoie toujours les profs et il y a quand même pas mal de distance avec les étudiants. Tandis qu’ici, les professeurs sont généralement tutoyés et même appelés par leur prénom, ce qui est impensable en Europe. J’aime bien l’atmosphère plus familiale et détendue qu’il y a à l’Université, même avec les personnes des bureaux! »
En Italie, Mme Rosso étudie dans le programme « Lingue e culture per l’impresa e il turismo ». Comme il n’y a pas de baccalauréat en langue à l’UQAR, elle suit des cours enNée à Issogne, Nicole Borettaz est inscrite au baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire. « Je pense que l’école joue un rôle fondamental dans la vie d’un enfant et même d’un adulte. L’enseignant devrait être en mesure d’influencer positivement l’expérience scolaire d’un élève, pour qu’il puisse se passionner pour ses études et rester motivé. En fait, le rôle de l’enseignant n’est pas toujours reconnu comme il faut, même s’il est indispensable dans le parcours scolaire des élèves », estime-t-elle.
Depuis son arrivée pour un échange de quatre mois, Mme Borettaz a pu constater une différence importante dans l’enseignement universitaire. « Les cours à l’UQAR abordent les notions d’une façon plus concrète, ce qui est différent par rapport à l’Italie, où les cours sont beaucoup plus théoriques et notionnels. » Un constat que partage Carola Rosso. « À l’UQAR, tout est plus « appliqué », plus pratique, car on analyse beaucoup de cas, même d’actualité, et on est souvent notés sur des projets ou des dossiers auxquels on doit travailler nous-même en appliquant les notions vues durant les cours. C’est vrai que ça peut être plus exigeant, mais c’est un travail plus engageant et satisfaisant que seulement étudier et ne pas voir l’application de ce qu’on étudie. »
Nicole Borettaz poursuivra son échange à l’UQAR au trimestre d’hiver 2022. A son retour en Italie, elle poursuivra sa formation universitaire de cinq ans. « Il me restera encore deux années. J’aimerais avoir la possibilité de voyager et de partir dans un autre pays la prochaine année pour vivre une autre expérience si authentique et enrichissante. Après mes études en éducation, je voudrais poursuivre mon parcours en psychologie, un domaine qui m’intéresse beaucoup », souligne l’étudiante qui a profité de son séjour à Rimouski pour améliorer son français.
Pour sa part, Carola Rosso a terminé son baccalauréat ce trimestre d’automne. « À mon retour en Italie, je vais partir à nouveau à l’étranger pour faire un stage dans une entreprise. Je ne sais pas encore où, ni dans quel secteur, mais je suis intéressée à la gestion des médias sociaux, au marketing et au commerce. Je pense que de nos jours, il est important de vivre beaucoup d’expériences, non seulement professionnelles, mais même de vie, afin d’être capables de se « créer » une carrière. »
Chose certaine, les deux étudiantes italiennes repartiront avec un bagage d’expérience et de connaissances bien rempli. « J’aime vraiment beaucoup être étudiante de l’UQAR, parce que je sens réellement que je fais partie d’une communauté. Je connais beaucoup d’étudiants comme moi, même internationaux, en partie grâce au fait que je vis aux résidences aussi. Je sens que cette expérience est en train de me former non seulement académiquement, mais aussi comme personne, et j’en suis ravie! », conclut Mme Rosso.