Le Département sociétés, territoires et développement de l’UQAR a tenu une toute première école d’été en patrimoine, tourisme et développement territorial et social en Roumanie. Huit étudiantes et étudiants en développement régional et en histoire ont participé à diverses activités d’étude dans la région Bucovine renommée pour ses sites patrimoniaux et touristiques.
Cette école fait partie d’un plus grand projet d’école d’été international appelée « Heritage Summer School » organisé par l’Université Stefan cel Mare de Suceava, en Roumanie, et qui a réuni cette année des participantes et des participants du Québec, de Roumanie, d’Allemagne, de Pologne et de Hongrie. Elle s’est déroulée du 18 au 29 juillet.
Parmi les sites visités figurent des églises médiévales aux peintures extérieures classées patrimoine UNESCO, le musée du Village de Bucovine qui contient des maisons et annexes traditionnelles, ainsi que la forteresse du XIVe siècle de Suceava, ancienne capitale de l’état médiéval de Moldavie.
Sous la supervision des maîtres-artisans locaux, les étudiantes et les étudiants ont appris des techniques de construction en bois et en terre spécifiques à la région, expérimenté la riche cuisine de Bucovine et découvert la signification et le fonctionnement d’une entreprise agrotouristique locale. Des rencontres avec des personnes de la communauté reconnues pour leurs activités dans le domaine de la préservation et la mise en valeur du patrimoine dans une logique de développement durable ont également eu lieu.
Dans leurs activités, les étudiantes et les étudiants ont été guidés par la professeure Daniela Moisa, le professeur associé Iurie Stamati, de l’UQAR, et par la professeure Carmen Chasovschi, de l’Université Ștefan cel Mare de Suceava. « Cette première édition a été une vraie réussite ! », indique la professeure Moisa. « C’est une expérience qui laissera une marque profonde et très positive sur les participantes et les participants et qui a certainement élargi leurs horizons. Parler avec la population locale, participer à la finition d’une maison selon les méthodes traditionnelles, participer à des danses traditionnelles, porter des vêtements datant d’au moins 80 ans, goûter des plats de la région, tout cela fera désormais partie de leur bagage de connaissances. Ce sont des souvenirs pour toute la vie. L’expérience a été extraordinaire non seulement pour les étudiantes et les étudiants, mais aussi pour nous qui les avons accompagnés dans cette aventure », témoigne la professeure Daniela Moisa.
« Bien sûr, c’était intense avec les visites d’études, les activités immersives, les conférences, etc. Cependant, les étudiantes et les étudiants ont eu aussi de moments de répit pour se lier d’amitié avec des collègues roumains, allemands et polonais qui ont aussi participés à cette école. Je suis convaincu que cette école doit être perpétuée pour que d’autres étudiantes et étudiants de l’UQAR puissent vivre de telles expériences », affirme le professeur associé Iurie Stamati.
Cette école d’été en patrimoine, tourisme et développement territorial et social en Roumanie a été marquante dans le parcours universitaire des étudiantes et des étudiants qui y ont pris part. « C’est la parfaite occasion pour en apprendre plus sur une autre culture, sur d’autres manières de faire et de sauvegarder le patrimoine, mais aussi d’apprendre sur soi-même », observe Ariel Boisvert-Hayes. « Voir les monastères UNESCO… L’expérience était incroyable… Cette école nous a permis de rencontrer des gens fascinants! », mentionne Audrey Robert. « Je m’intéresse aux relations entre patrimoine, tourisme et développement. La Bucovine c’est un cas vraiment intéressant! C’est un endroit que j’aimerais approfondir dans mes futures recherches », souligne Adam Baril-Veillette.
Cette première école d’été en Roumanie a été organisée en collaboration avec le Groupe de recherche interdisciplinaire sur le développement régional, de l’Est du Québec (GRIDEQ) et l’Institut du patrimoine culturel du Québec (IPAC). Le Bureau des relations internationales (BRI) de l’UQAR a appuyé financièrement ce projet grâce au programme de bourses pour la mobilité étudiante ainsi qu’avec le projet Tremplin vers l’international. Daniela Moisa et Iurie Stamati tiennent à remercier pour leur précieux soutien Nathalie Lewis, directrice du GRIDEQ, Mario Handfield, directeur du Département des sociétés, territoires et développement, et Maxime Gohier, directeur du Module d’histoire et professeur au Département des lettres et humanités.
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