Se basant notamment sur le concept d’économie circulaire, le programme vise le développement de solutions innovantes de réduction des impacts sur l’environnement, de transition énergétique et valorisation des déchets. Le programme repose sur une approche de la chimie favorisant la mise en place de ponts avec les biotechnologies, la microbiologie, les sciences de la mer et la valorisation des bioressources.

Le programme permet également de développer les habiletés requises à la poursuite d’études doctorales.

La maîtrise est composée d’un projet de recherche (mémoire comptant pour 30 crédits sur les 45 du programme) permettant d’approfondir ses connaissances dans un domaine de spécialisation de la chimie des bioressources et des bioprocédés, tels que

  • la valorisation des bioressources microbiennes naturelles (bactéries, microalgues, levures);
  • les procédés de remédiation des contaminants;
  • le développement de matériaux biosourcés innovants;
  • la bioproduction et la synthèse chimique de métabolites bioactifs;
  • etc.

Consultez la section « Recherche » pour la liste des professeur·es, des axes et des expertises en recherche.

Un parc d’instrumentation récent et à la fine pointe de la technologie

La maîtrise en chimie de l’environnement et des bioprocédés s’appuie sur un parc d’instrumentation récent et à la fine pointe de la technologie : 

  • une large gamme d’instruments en spectroscopie (UV, fluorescence, RMN, infrarouge, incluant la microscopie Raman, FT-IR et uFTIR) pour la caractérisation moléculaire de composés purs qui constituent des mélanges ou des matériaux;
  • un parc varié en techniques de séparation chromatographique (chromatographie liquide de haute performance et préparative, chromatographie ionique, chromatographie gazeuse) couplée à la détection spectroscopique (UV, fluorescence) et par spectrométrie de masse (à haute résolution et multidimensionnelle);
  • pour les projets qui concernent les bioprocédés, des équipements en biotechnologies allant de bioréacteurs automatisés à des chambres de cultures qui assurent des environnements contrôlés (températures, illumination et même apports en eau de mer);
  • pour les projets qui concernent la pollution de l’environnement, des méthodes de détection des contaminants performantes comme la spectroscopie d’émission atomique à plasma à micro-ondes ou par four graphite (MP-AES; GF-AAS) et la spectrométrie de masse à haute résolution;
  • dans le cadre des travaux combinant chimie et microbiologie, les techniques de métagénomiques ciblées seront au coeur des projets de recherche orientés vers l’exploitation de procédés microbiens impliquant des communautés complexes de microorganismes naturels. 

De plus, chaque professeur·e possède également son laboratoire, avec les équipements propres à ses domaines d’expertises, comme une hotte à atmosphère inerte (boîte à gants), un laboratoire de niveau de biosécurité 2 permettant la mise en culture et l’analyse de microorganismes vivants ou encore un instrument de pointe de thermogravimétrie (TGA) couplé à un FTIR. 

Enfin, l’ISMER possède plusieurs infrastructures de recherche lui permettant de se positionner comme chef de file dans le vaste domaine des sciences de la mer, comme la station aquicole, une station de recherche marine permettant de réaliser à longueur d’année divers travaux de recherche de pointe en aquaculture, en biologie marine et en écotoxicologie. La station est notamment entièrement équipée pour réaliser des expériences en mésocosmes d’eau de mer. On peut noter également le laboratoire d’analyse des particules et des surfaces, qui permet la caractérisation des organismes biologiques, sédiments et matériaux. L’ISMER met également à la disposition des étudiants et étudiantes tout un parc d’équipements océanographiques (PEO).

L’UQAR offre de nombreuses possibilités de séjours à l’étranger pour les personnes motivées à élargir leurs connaissances tout en vivant une expérience culturelle enrichissante.

Ces séjours peuvent prendre la forme d’un programme d’échange, d’un stage pratique ou d’un séjour de recherche. Plusieurs sources de financement sont aussi accessibles.

En combinant des activités fondamentales et appliquées, la formation prépare aussi bien à la poursuite des études au troisième cycle qu’à un accès direct au marché de l’emploi.

À terme, que ce soit en entreprise ou dans le milieu de la recherche, les diplômé·es seront en mesure de contribuer efficacement à la prise de décision et à l’innovation dans leur secteur. 

Les diplômé·es en chimie sont appelées à jouer un rôle important dans diverses recherches de pointe. Dans un milieu souvent multidisciplinaire, elles sont appelées à travailler dans des domaines d’interventions variés tels l’environnement, la pharmaceutique, la biotechnologie, la gestion de l’énergie, la nanotechnologie, la cosmétique et cosméceutique, les bioprocédés, l’alimentation, l’agriculture, l’aquaculture, l’électronique, les industries de transformation des matériaux, la recherche, le développement et l’enseignement.

Consultez l’UQAR-Info pour tous les reportages, nouvelles, événements et témoignages touchant ce domaine d’études.

Admission

Les candidat·es doivent trouver une direction de recherche avant leur admission dans le programme.

Il est recommandé de communiquer directement avec les professeur·es du Département afin de définir les possibilités d’encadrement. 

Une fois un accord défini, les candidat·es devront déposer une demande d’admission.

Consultez la section « Recherche » pour la liste des professeur·es, des axes et des expertises en recherche.

Une fois la demande d’admission déposée, les candidat·es reçoivent une confirmation par courriel avec leurs codes d’accès (identifiant et code permanent de l’UQAR) afin de déposer les pièces requises au traitement de leur demande directement en ligne dans leur dossier sécurisé.

Copie du bulletin officiel des notes obtenues pendant les années scolaires qui ont conduit à l’obtention du diplôme présenté à l’appui de la demande d’admission.

Si la personne est acceptée, le document officiel lui sera demandé avant le début du premier trimestre d’inscription. Le diplôme officiel doit porter le sceau de l’institution qui l’a émis. Les photocopies sont acceptées si elles sont certifiées conformes à l’original (voir : Liste des autorités reconnues par pays pour certifier conformes des documents demandés en appui à une demande d’admission).

Cette lettre comprend un texte d’environ 500 mots pour décrire une problématique à développer au cours de ses études.

« Rapport confidentiel sur un candidat/Confidential Reference Form ».

Ces formulaires doivent être remplis par des répondant·es qui connaissent la formation professionnelle et les aptitudes à la recherche de la candidat·e.

Ces répondant·es doivent transmettre leurs rapports directement au Registrariat

Preuve d’acceptation d’encadrement d’un directeur ou d’une directrice de recherche (par lettre ou par courriel).

Exigé pour toutes les candidatures, quelle que soit la base d’admission.

Doit inclure les noms et prénoms des parents ainsi que le lieu de naissance (municipalité, pays). 

Pour les candidat·es né·es au Québec dont la base d’admission est les études universitaires, l’extrait de naissance n’est pas exigé. Il est cependant possible qu’il soit demandé à la suite du processus d’admission.

Pour les candidat·es dont la base d’admission est l’expérience, l’extrait de naissance est exigé.

Toute personne née à l’étranger, mais demeurant au Canada, doit joindre à son acte de naissance soit un certificat de citoyenneté canadienne, un certificat d’immigrante ou d’immigrant reçu, une carte de résidence permanente ou un permis de séjour valide l’autorisant à étudier au Canada.

Plan de formation

Information à venir.

Recherche

Consultez la liste des professeur·es du Département de biologie, chimie et géographie pour en savoir plus sur les spécialisations.

Les domaines d’enseignement et de recherche des professeur·es touchent notamment :

  • la chimie environnementale;
  • la chimie verte;
  • la présence d’éléments chimiques potentiellement toxiques dans l’environnement;
  • la géochimie des hydrogéosystèmes côtiers;
  • la valorisation de bioressources;
  • les biomolécules et biomatériaux;
  • la valorisation de la biomasse;
  • etc.


L’ équipe professorale en océanographique chimique de l’Institut des sciences de la mer (ISMER) s’intéresse pour sa part aux processus chimiques dans l’eau et les sédiments marins. Ses recherches touchent notamment :

  • les origines et le sort des constituants chimiques des eaux océaniques;
  • les réactions chimiques qui se produisent en milieu marin;
  • les effets des contaminants (organiques ou non) et leur distribution;
  • les échanges gazeux entre l’atmosphère et l’océan;
  • etc.

Le dépôt numérique Sémaphore permet d’accéder aux thèses et aux mémoires des étudiant·es de l’UQAR en format électronique déposés depuis 2004.

Nous joindre

Information sur les programmes

Bureau du recrutement étudiant

418 723-1986, poste 1427 1 800 511-3382, poste 1427 Demande d'information

Secrétariat des programmes de premier cycle (module) en chimie

418 723-1986, poste 1700 1 800 511-3382, poste 1700 Demande d'information par courriel