Le programme comporte un tronc commun de 15 cours ainsi que deux profils (15 cours) :

• Recherche sociale et analyse critique appliquée: vise à développer des compétences fortes en compréhension critique des réalités sociales et territoriales concrètes
• Intervention territoriale et pratique sur le terrain: vise à acquérir des compétences pratiques appliquées au développement des communautés et des territoires

La formation donne l’occasion aux étudiant·es d’analyser des concepts, des théories et des méthodes qui permettent d’étudier les phénomènes sociaux à l’œuvre dans le développement des sociétés et des territoires en axant sur:

1. le développement d’une culture scientifique en sciences sociales;
2. la familiarisation avec les outils d’analyse des questions sociales (méthodologie qualitative et quantitative, études d’impact);
3. l’intégration des connaissances dans le milieu (activités de terrain et stages).

Cette formation s’adresse à toutes les personnes porteuses de valeurs collectives, ouvertes sur le monde, et ayant un désir d’intervenir sur des enjeux sociaux, territoriaux, politiques, culturels, économiques ou environnementaux dans leur milieu et ce, de manière collaborative et concertée.

Cette formation fait le pont entre l’analyse et l’action dans les disciplines suivantes : sociologie, anthropologie, géographie, sciences politiques, économie, gestion et histoire. Les cours permettent d’aborder les enjeux sociaux et territoriaux à partir de ces différents angles, afin d’avoir une perspective complète et critique des réalités étudiées.

Des apprentissages sur le terrain, par la pratique

Les formules pédagogiques en développement des sociétés et territoires sont fondées sur deux principes :

• l’analyse de situations réelles est le meilleur moyen d’intégrer les acquis des différentes disciplines;
• les étudiant·es ont avantage à rencontrer des professionnel·les du développement social pouvant les inspirer, les sensibiliser aux exigences de la pratique et les intéresser à des occasions d’engagement.

Les étudiant·es ont la chance de:

1. rencontrer des professionnel·les du développement;
2. visiter des organisations;
3. réaliser des activités et des sorties de terrain les introduisant à un vaste éventail d’avenues possibles.

Une équipe enseignante engagée aurpès des étudiant·es

Les groupes-cours limités en nombre facilitent les échanges entre les communautés enseignantes et étudiantes, tout en créant une ambiance propice à la réalisation de projets étudiants.

L’équipe enseignante est diversifiée et engagée dans des projets de recherche voués à une la meilleure compréhension du développement au Québec, dans ses régions et à l’international.

La disponibilité et l’encadrement remarquable de la part des professeur·es favorisent la réussite des études.

L’occasion de mieux comprendre la vie en société pour mieux y agir

Le baccalauréat en développement des sociétés et territoires offre l’occasion de dialoguer avec des citoyen·nes, d’analyser des situations concrètes et d’aider à la résolution de problèmes sociaux.

Les théories permettent de comprendre les phénomènes de société, de favoriser l’innovation sociale et de produire des savoirs qui guideront les actions collectives. Prendre un recul historique ou philosophique est aussi de mise pour éclaircir les enjeux du présent, la signification des événements et les implications des changements en cours.

Les étudiant·es des deux campus reliés ensemble

Aux programmes de 1^er cycle en développement des sociétés et territoires, les cours sont offerts par vidéoconférence pour permettre de relier les étudiant·es du campus de Rimouski et du campus de Lévis.

Les deux communautés étudiantes, ancrées dans des réalités territoriales semblables et différentes à la fois, peuvent ainsi échanger sur les situations, enjeux et défis que vivent leurs communautés et territoires, puis partager leurs diagnostics et leurs pistes de solutions pour y favoriser le développement social.

Le baccalauréat en développement des sociétés et territoires et la majeure en sciences sociales et territoires comprennent des stages crédités effectués dans les organismes qui souhaitent accueillir des personnes aspirant à être actives dans le développement et le changement.

Sous la supervision d’un·e professeur·e et de l’organisme choisi, ces cours-stages offrent l’occasion d’appliquer les connaissances acquises pour la réalisation d’une démarche complète de recherche, alliant des dimensions théoriques, critiques et méthodologique.

La démarche implique aussi la rédaction d’un rapport de recherche, ainsi que la présentation des résultats à l’organisme client. L’ensemble vise à être appliqué dans le milieu de stage.

Les stages peuvent aussi être réalisés à l’étranger.

Bourses d’accueil additionnelles de premier cycle (programmes spécifiques) de 1000 $

Ces bourses de 1 000 $ sont offertes sur la base d’un diplôme d’études collégiales (DEC), avec une cote R de 27 et plus à toutes les personnes nouvellement admises à temps complet dans les programmes suivants dans ce programme.

La sélection se fait automatiquement à partir du dépôt de la demande d’admission.

Bourses d’accueil au baccalauréat

Ces bourses de 1 000 $ à 3 000 $ sont offertes à toutes les personnes nouvellement admises à temps complet dans un programme de baccalauréat, sur la base d’un diplôme d’études collégiales (DEC), avec une cote R de 31 et plus.

La sélection se fait automatiquement à partir du dépôt de la demande d’admission.

Bourses d’accueil, volet sportif et volet socioculturel ou communautaire

Ces bourses de 1 000 $ renouvelables jusqu’à un maximum de 4 000 $ sont offertes aux personnes qui se sont démarquées par leur engagement et leur performance lors de leur passage au collégial. Elles doivent être inscrites à temps complet dans un programme d’études et être actives dans leurs domaines pour représenter l’UQAR dans les évènements associés à leur activité, et ce, tout au long de leurs études.

La sélection se fait à partir d’un dossier de candidature : volet sportif et volet socioculturel ou communautaire.

Autres bourses et aide financière

Plusieurs autres programmes de bourses et d’aide financière sont accessibles en fonction du domaine d’études, du dossier étudiant, de la situation financière, de la participation à différentes activités sociales, culturelles ou sportives, etc.

L’UQAR offre de nombreuses possibilités de séjours à l’étranger pour les personnes motivées à élargir leurs connaissances tout en vivant une expérience culturelle enrichissante.

Ces séjours peuvent prendre la forme d’un programme d’échange, d’un stage pratique ou d’un séjour de recherche. Plusieurs sources de financement sont aussi accessibles.

Des esprits créatifs et rigoureux sont recherchés pour affronter les défis que rencontrent les organismes publics et privés, les gouvernements et les groupes de personnes citoyennes, bref quiconque œuvrant à différentes échelles au développement des collectivités et des territoires et qui a de l’impact sur celles-ci.

Principaux secteurs d’activités

Quels que soient les champs d’intérêts des étudiant·es, de nombreuses voies de carrière seront possibles au terme de sa formation. De plus, ce baccalauréat facilite l’entrée sur le marché du travail puisqu’il permet d’acquérir de l’expérience en stage.

Selon leurs aspirations, une majorité d’étudiant·es sont engagées dans des causes qui leur tiennent à cœur tout au long de leur parcours universitaire. Les finissant·es pourront travailler dans une variété de secteurs tels que l’environnement, les droits de la personne, la sécurité alimentaire, la culture, la pauvreté, la santé publique, l’économie, les autochtones, l’agriculture, l’acceptabilité sociale, la démographie, les services sociaux, etc.

Principaux employeurs

Les principaux employeurs sont les organismes de développement local et régional ce qui comprend les administrations fédérales, provinciales, municipales et autochtones à vocation communautaire, publique ou privée, telles que :

• les sociétés d’aide au développement de la collectivité (SADC);
• les conseils régionaux de concertation et de développement (CRCD);
• les conseils régionaux de l’environnement (CRE);
• les municipalités régionales de comté (MRC);
• les organismes sans but lucratif (économie sociale, environnement, insertion sociale, etc.);
• les municipalités;
• la fonction publique (plus fréquemment les ministères : de la Santé et des Services sociaux, du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, de l’Économie et de l’Innovation);
• les organismes de recherche;
• etc.

Principaux emplois

Face aux phénomènes sociaux qui influent sur les territoires et les populations, la personne diplômée du baccalauréat en développement des sociétés et territoires peut agir comme :

• agent·e/conseiller ou conseillère en matière de
  • développement (local, rural, régional, etc.);
  • vitalisation des communautés;
  • concertation;
  • attractivité et intégration;
  • mobilisation jeunesse;
  • planification;
  • etc.;
• agent·e de recherche;
• chargé·e de projet;
• analyste social·e;
• agent·e sociopolitique;
• responsable des consultations citoyennes;
• consultant·e, organisateur ou organisatrice communautaire;
• etc.

Les diplômé ·es d’un baccalauréat en développement des sociétés et territoires ont la possibilité de poursuivre leur cheminement à la maîtrise (avec mémoire ou avec essai) et au DESS en développement régional et territorial.

Les diplômé·es ont également accès aux programmes de cycles supérieurs de l’UQAR dans les domaines suivants :

• éthique;
• gestion de projet;
• gestion des personnes en milieu de travail.