Cheminement général

Le cheminement général permet d’acquérir une formation multidisciplinaire, couvrant de nombreux aspects de la géographie. L’étudiant·e peut construire son cheminement en fonction de ses champs d’intérêt et de ses aspirations.

Concentration « aménagement du territoire et développement durable »

Cette concentration concerne à la fois l’aménagement du territoire, le développement économique, la mise en valeur et la protection des ressources naturelles. Elle est particulièrement orientée vers l’analyse des conditions de vie des individus et une utilisation plus harmonieuse et équitable des ressources et des espaces aménagés.

Concentration « environnement, géomorphologie et risques naturels »

Cette concentration permet de découvrir l’organisation et le fonctionnement de l’environnement dans le but de mieux gérer les espaces naturels et aménagés, notamment face aux risques naturels.

Les thèmes fondamentaux sont la géomorphologie dynamique et climatique des géosystèmes continentaux et marins, la gestion des zones côtières, des bassins versants et des milieux montagnards, la gestion et la prévention des risques naturels, les perturbations anthropiques et les problèmes environnementaux, la protection et la mise en valeur des ressources, les relations entre les sociétés et leur environnement dans un contexte de changements climatiques.

Concentration « environnement marin »

Cette concentration forme des géographes spécialisés sur les questions côtières et marines.

Les thèmes abordés sont la géologie, la géomorphologie et la sédimentologie marine et côtière, la dynamique des courants côtiers et marins, la gestion intégrée des zones côtières, la cartographie des océans, la géomatique et la télédétection marine, la paléo-océanographie et la paléoclimatologie ainsi que le fonctionnement et la mise en valeur des écosystèmes côtiers et marins.

Cette concentration s’adresse également aux diplômé·es en sciences humaines souhaitant poursuivre des études de 2ᵉ cycle en océanographie. Comme le plan de formation comporte une forte proportion de cours en sciences naturelles, il est par conséquent recommandé d’avoir déjà suivi quelques cours dans ce domaine pour s’assurer d’avoir l’intérêt et les aptitudes pour réussir.

Concentration « écogéographie »

Cette concentration s’intéresse au fonctionnement des écosystèmes. Elle permet d’acquérir les notions essentielles en géographie physique (géologie, géomorphologie, climatologie) et en écologie (biogéographie, écologie marine et des eaux douces, écologie végétale et animale) afin de contribuer à la gestion, à la protection et à la mise en valeur des habitats et de leurs ressources.

Une discipline au carrefour des sciences naturelles et humaines

La géographie intègre les sciences naturelles et les sciences humaines. Elle vise à comprendre comment les milieux naturels influencent les activités humaines, mais aussi comment les sociétés s’adaptent, utilisent et modifient ces mêmes milieux. Les problématiques environnementales sont par conséquent au cœur des champs d’études de la géographie.

Cette discipline s’intéresse aussi à tous les aspects de la gestion intégrée des territoires et de leurs ressources. Pour cela, elle utilise des méthodes et des outils performants pour la collecte, le traitement et l’analyse de l’information géographique (géomatique, télédétection, photo-interprétation, campagnes de terrain, etc.).

À l’UQAR, la géographie humaine et la géographie physique se réunissent pour aborder des questions touchant, par exemple, les géorisques, l’aménagement du territoire et le développement durable.

Des environnements exceptionnels comme laboratoires

Bordant la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent, accroché aux terrasses qui mènent aux Appalaches, Rimouski est un lieu privilégié d’étude des milieux naturels, qu’ils soient continentaux ou marins.

La ville a une position géographique de choix pour des programmes axés sur l’étude des écosystèmes naturels. Ici le « terrain » n’est jamais très loin!

• naviguer sur les eaux de l’estuaire maritime du fleuve Saint-Laurent ou de parcourir ses rives et ses îles;

• découvrir les parcs nationaux et réserves fauniques de la région du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie (parcs du Bic, du Lac Témiscouata, de la Gaspésie, etc.);

• visiter les forêts, lacs et rivières de la région et d’explorer les plateaux des Appalaches

• traverser pour découvrir la Côte-Nord et le fjord du Saguenay;
• etc.

Géouï-Dire, la revue étudiante en géographie pour partager sa passion

La revue Géouï-Dire permet aux étudiant·es de publier des articles, des comptes-rendus et des éditoriaux afin de rendre la géographie pour ce qu’elle est vraiment : une science synthèse riche et éclatée.

Un colloque de vulgarisation scientifique entièrement réalisé par les étudiant·es

Le colloque La nature dans tous ses états vise à promouvoir la science auprès de la communauté universitaire, mais également auprès du grand public rimouskois.

Organisé conjointement par les étudiant·es en biologie, en chimie, en géographie et en océanographie, ce colloque présente la science au public sous une variété d’événements, et ce, toute l’année! Des ateliers de formation en vulgarisation scientifique contribuent à la formation des communicateurs de demain. Aussi, des bars des sciences permettent de discuter en toute convivialité des points chauds de l’actualité scientifique.

Une expérience étudiante à dimension humaine

Les groupes-cours limités en nombre, jumelés à la disponibilité et l’encadrement remarquable de la part du corps professoral favorisent la réussite des études.

Une cartothèque constamment renouvelée

La cartothèque possède plusieurs collections géographiques couvrant le Canada, le Québec et tout particulièrement l’Est de Québec, ainsi qu’un portail cartographique numérique, le Géocatalogue, qui facilite l’accès aux données géospatiales de l’UQAR et à l’information géographique provenant d’autres sources comme les organismes régionaux et ministériels.

Plusieurs universités d’été pour une formation intensive sur le terrain

Stage en géographie de l’Est du Québec

Le Stage en géographie de l’Est du Québec est un cours intensif récurrent (bi-annuel). Cette formation se déroule en alternance en Gaspésie et sur la Côte-Nord. La thématique est choisie en fonction des problématiques environnementales.

École de fouilles archéologiques

L’École de fouilles archéologiques permet d’acquérir une expérience pratique en archéologie dans le contexte d’une fouille programmée, sur le terrain comme en laboratoire.

Cette formation couvre notamment les méthodes et techniques de la fouille archéologique, le relevé topographique, le relevé en plan et en coupe, ainsi que le traitement des artéfacts et des écofacts.

Université d’été en patrimoine

Créée à l’initiative des professeur·es du cégep de Rimouski et de l’UQAR, cette formation familiarise les étudiant·es avec les différentes facettes de l’objet patrimonial. Les thèmes abordés comprennent le patrimoine architectural, religieux, industriel, rural, paysager, maritime, naturel et la géodiversité, archéologique, archivistique, immatériel, la culture matérielle, l’imaginaire et la construction de la mémoire et l’histoire du patrimoine.

Les activités comprennent des conférences, des ateliers de formation et des circuits guidés, animés par des enseignant·es, des scientifiques, des équipes du milieu culturel et des spécialistes des questions patrimoniales.

Les personnes détentrices des diplômes d’études collégiales (DEC) techniques des collèges suivants peuvent se voir reconnaître jusqu’à neuf cours (27 crédits) selon la qualité de leur dossier scolaire.

• Techniques d’aménagement du territoire et d’urbanisme (cégep de Matane)
• Techniques de bioécologie (cégep de La Pocatière)
• Techniques du milieu naturel (cégep de St-Félicien)
• Technologie minérale, spécialisation géologie (cégep de Thetford)
• Techniques du tourisme d’aventure (cégep de la Gaspésie et des Îles)

Les personnes détentrices des diplômes d’études collégiales (DEC) techniques suivants peuvent se voir reconnaître jusqu’à cinq cours (15 crédits) selon la qualité de leur dossier scolaire.

• Techniques de la géomatique/cartographie
• Techniques de tourisme
• Technologie forestière
• Techniques d’aménagement cynégétique et halieutique
• Techniques d’aménagement du territoire et d’urbanisme (sauf cégep de Matane)
• Techniques de bioécologie (sauf cégep de La Pocatière)
• Environmental and Wildlife Management

Détails : Passerelles et ententes DEC-BAC

Bourses d’accueil additionnelles de premier cycle (programmes spécifiques) de 1000 $

Ces bourses de 1 000 $ sont offertes sur la base d’un diplôme d’études collégiales (DEC), avec une cote R de 27 et plus à toutes les personnes nouvellement admises à temps complet dans les programmes suivants dans ce programme.

La sélection se fait automatiquement à partir du dépôt de la demande d’admission.

Bourses d’accueil au baccalauréat

Ces bourses de 1 000 $ à 3 000 $ sont offertes à toutes les personnes nouvellement admises à temps complet dans un programme de baccalauréat, sur la base d’un diplôme d’études collégiales (DEC), avec une cote R de 31 et plus.

La sélection se fait automatiquement à partir du dépôt de la demande d’admission.

Bourses d’accueil, volet sportif et volet socioculturel ou communautaire

Ces bourses de 1 000 $ renouvelables jusqu’à un maximum de 4 000 $ sont offertes aux personnes qui se sont démarquées par leur engagement et leur performance lors de leur passage au collégial. Elles doivent être inscrites à temps complet dans un programme d’études et être actives dans leurs domaines pour représenter l’UQAR dans les évènements associés à leur activité, et ce, tout au long de leurs études.

La sélection se fait à partir d’un dossier de candidature : volet sportif et volet socioculturel ou communautaire.

Autres bourses et aide financière

Plusieurs autres programmes de bourses et d’aide financière sont accessibles en fonction du domaine d’études, du dossier étudiant, de la situation financière, de la participation à différentes activités sociales, culturelles ou sportives, etc.

L’UQAR offre de nombreuses possibilités de séjours à l’étranger pour les personnes motivées à élargir leurs connaissances tout en vivant une expérience culturelle enrichissante.

Ces séjours peuvent prendre la forme d’un programme d’échange, d’un stage pratique ou d’un séjour de recherche. Plusieurs sources de financement sont aussi accessibles.

Les compétences et les savoirs acquis des diplômé·es en géographie sont hautement appréciés et recherchés dans bon nombre de milieux professionnels :

• ministères provinciaux (Ressources naturelles, Pêcheries et Alimentation, Développement durable, Environnement et Lutte contre les changements climatiques, Transports, etc.);
• ministères fédéraux (Pêches et Océans, Parcs, Environnement, Transports, etc.);
• firmes de consultation en environnement, en géomatique et en aménagement;
• conseils de bassin-versant;
• comités ZIP;
• municipalités régionales de comtés (MRC);
• conseils régionaux de concertation et de développement;
• sociétés d’aménagement et de développement communautaire (SADC);
• sociétés d’exploitation de ressources;
• associations touristiques régionales (ATR);
• etc.

Principaux emplois

Les diplômé·es en géographie occupent une grande diversité d’emplois dont :

• géographe;
• agent·e de développement;
• chargé·e de projet;
• cartographe;
• cartothécaire;
• planificateur ou planificatrice du développement du territoire;
• gestionnaire de bases de données géographiques;
• etc.

Les diplômé·es d’un baccalauréat en géographie ont la possibilité de poursuivre leur cheminement à la maîtrise en géographie et au DESS en analyse et prévention des risques naturels.

Les diplômé·es ont également accès aux programmes de cycles supérieurs de l’UQAR dans les domaines suivants :

• développement régional et territorial;
• gestion des ressources maritimes;
• océanographie;
• gestion de projet;
• gestion des personnes en milieu de travail;
• éthique.