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Étudier la biologie et séjourner dans une université qui a plus de cinq siècles!

Au début de l’année 2024, Marilou Roy et Megan Godin-Deschênes sont devenues les premières étudiantes de l’UQAR à réaliser une partie de leurs études au baccalauréat en biologie à l’Université d’Aberdeen. Fondé en 1495, cet établissement écossais a offert une expérience de mobilité des plus enrichissantes à ces deux futures biologistes.

Étudier à l’étranger permet de bonifier son parcours universitaire. « J’ai toujours su que je voulais étudier à l’étranger éventuellement durant mon parcours », mentionne Mme Godin-Deschênes. « Cela permet d’enrichir ses connaissances et d’apprendre d’une autre manière les mêmes sujets. La biologie c’est aussi un domaine qui peut t’apporter partout dans le monde, alors c’est bon de s’habituer à voyager et à vivre dans d’autres cultures, mais aussi de s’habituer à changer d’endroit qu’on appelle « maison », estime l’étudiante originaire de Drummondville. 

Selon Marilou Roy, étudier à l’étranger apporte beaucoup sur le plan personnel. « On y développe de nouvelles compétences, de nouveaux contacts dans son domaine d’études, une plus grande ouverture sur le monde, des expériences inoubliables et des rencontres exceptionnelles », mentionne l’étudiante originaire de St-Denis-sur-Richelieu qui, l’automne dernier, a réalisé un premier séjour d’un trimestre à l’Université de l’île de Vancouver. « Mes séjours m’ont permis d’apprendre à maîtriser l’anglais à 100 %, tant écrit que parlé. Et en prime, cela donne un beau sentiment d’accomplissement. »

Riche d’une histoire de cinq siècles, l’Université d’Aberdeen est l’une des plus anciennes du Royaume-Uni. L’approche pédagogique qu’on y retrouve a particulièrement marquée les deux étudiantes. « Dans le programme de biologie, il n’y a pas d’examens de par cœur. Les cours sont évalués par des projets de groupes ou par la rédaction d’articles scientifiques. Je trouve cela beaucoup mieux pour l’apprentissage, puisqu’on apprend en faisant de la recherche et en allant sur le terrain. Par ailleurs, tous les cours sont enregistrés. Alors c’est vraiment utile pour quelqu’un comme moi qui a de la difficulté à rester attentive pendant une heure complète », indique Megan Godin-Deschênes.

« Ce qui m’a marquée de mon côté, ajoute Marilou Roy, c’est que les cours de 3e et 4e année en biologie s’échelonnaient sur cinq semaines plutôt que dix, ce qui permet de mieux se concentrer sur deux matières à la fois. Aussi, les cours étaient vraiment interactifs : on était toujours en groupe à travailler sur des enjeux et à élaborer des solutions. Comme on avait plusieurs activités de planifiées, j’avais toujours hâte à mes cours. Et comme Megan a dit, aucun examen, juste des projets comme évaluations. Donc, ça enlève un peu du stress. »

Si le fait d’étudier à l’étranger peut être déstabilisant au début, les deux étudiantes en biologie recommandent fortement cette expérience. « En deux jours, je me sentais comme à la maison », souligne Mme Godin-Deschênes. « Tu rencontres des gens qui sont exactement dans la même situation que toi, car ils mettent les étudiantes et les étudiants étrangers ensemble dans les mêmes résidences. C’est une aventure incroyable qui permet d’apprendre à se connaître et à se développer dans des situations qui n’arriveraient pas à la maison. Les cours ne sont pas si différents et les professeurs sont patients avec les étudiants étrangers. Je recommande à 100 %. »

Un constat que partage Marilou Roy. « Ça peut être épeurant au début et ça demande un brin d’adaptation, mais une fois qu’on est embarqué dans l’aventure, on ne le regrette pas. On ne sait jamais où ça peut nous apporter, mais chaque rencontre peut changer notre vie, les amis comme les professeurs. Je ne connais personne qui est revenu déçu d’un échange, ça c’est sûr! »

C’est en 2022 que Megan Godin-Deschênes et Marilou Roy ont entrepris leur baccalauréat en biologie à l’UQAR. « J’ai toujours été fascinée par la faune et la flore aquatique », explique Mme Godin-Deschênes. « C’est un monde encore peu exploré que je veux aider à découvrir. Cependant, c’est également un monde qui doit être protégé des activités humaines. Ce domaine me permet donc de faire une différence pour l’environnement et la planète que nous habitons. Je veux laisser une marque positive derrière moi. »

Le fait de contribuer à la santé de la planète a également été une source de motivation pour Mme Roy. « Ce qui m’attire dans le domaine de la biologie, c’est de pouvoir travailler avec la nature, conserver les habitats précaires et les espèces en danger, collaborer avec les communautés locales afin de protéger les écosystèmes fragiles… Bref, la possibilité de faire une différence. »

C’est au printemps 2025 que Megan Godin-Deschênes terminera son baccalauréat en biologie. L’étudiante compte bien poursuivre son parcours universitaire par la suite. « Je crois que faire de la recherche est ce qui va me permettre de faire une différence dans le monde, alors je compte même continuer jusqu’au doctorat. » De son côté, Marilou Roy compte travailler à Madagascar au sein d’une organisation non gouvernementale (NGO) en conservation grâce à une offre qu’elle a reçue lors de son séjour à l’Université d’Aberdeen. « Éventuellement, je vais poursuivre à la maîtrise et j’aimerais faire la partie terrain à Madagascar. J’aimerais peut-être même me rendre au doctorat! Plus tard, je vais travailler en conservation, car ça permet d’unir ma passion pour les sciences et la nature, tout en travaillant avec les communautés locales. »

Notons que les deux étudiantes en biologie ont bénéficié du programme de bourses pour la mobilité étudiante de l’UQAR de même que du programme Tremplin vers l’international financé par Expériences compétences mondiales, un projet pilote de mobilité étudiante du gouvernement du Canada.

Pour nous soumettre une nouvelle : communications@uqar.ca