Le nombre de personnes formées hors campus en Chaudière-Appalaches par l’Université du Québec à Rimouski a connu un important essor au cours des dernières années. En plus d’y offrir ses baccalauréats en éducation préscolaire et en enseignement primaire, en sciences infirmières et en travail social, l’UQAR a lancé plusieurs formations destinées aux personnes sur le marché du travail. Tour d’horizon d’une présence universitaire de plus en plus affirmée dans cette région.

L’automne dernier, l’Université a franchi le cap des 750 diplômes remis à des personnes formées hors campus en Chaudière-Appalaches. « L’UQAR est présente dans la région depuis le début des années 1980. Nos formations sont offertes en fonction des besoins exprimés par le milieu et au cours de la dernière année, ce sont une soixantaine de personnes qui ont terminé leur parcours, dont certaines n’auraient pas eu de diplôme universitaire si ce n’était de l’offre de l’UQAR. Il s’agit d’ailleurs d’un record qui illustre toute l’importance de favoriser l’accessibilité aux études universitaires que permet notre partenariat avec le Centre universitaire des Appalaches (CUA) », indique la vice-rectrice à la planification et aux partenariats, Mélanie Gagnon.

Le CUA a été créé en 1991 afin d’augmenter le taux de diplomation en Chaudière-Appalaches. « Il est primordial que les étudiantes et les étudiants de notre région puissent avoir accès à des formations universitaires. Les entreprises et les organisations peuvent ainsi profiter de ces compétences, particulièrement dans un contexte où la main-d’œuvre est un enjeu de premier plan. L’offre de programmes de l’UQAR permet à certaines personnes d’accéder à des études universitaires qu’elles ne pourraient pas entreprendre ailleurs », mentionne le directeur général du CUA, Patrick Busque.

Au cours des dernières années, l’UQAR a collaboré avec le CUA afin d’offrir ses baccalauréats en sciences infirmières et en travail social avec le soutien du Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches ainsi que son baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire avec la collaboration du Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin. « Ces partenariats jouent un rôle clé pour faciliter l’intégration de la relève sur le marché du travail de même que sa rétention dans la région », souligne Mme Gagnon.

Formation continue

Selon les besoins exprimés par des groupes, des organisations ou des entreprises de Chaudière-Appalaches, l’UQAR a aussi déployé plusieurs certificats. Ces programmes de formation touchent des domaines d’études variés, dont l’administration, l’animation et l’accompagnement de petits groupes, le trouble du spectre de l’autisme, la gestion des ressources humaines et la psychosociologie. Ils sont déployés de soir ou de manière intensive, une fin de semaine par mois, afin de faciliter la conciliation travail/famille/études.

Le nombre de formations de perfectionnement offertes par l’UQAR dans cette région a également connu une belle progression depuis une dizaine d’années. « Nous avons offert plus de 75 formations non créditées depuis 2019, en collaboration avec le CUA, mais aussi avec Services Québec et les entreprises ou les organismes de la région. Ces formations ciblent des sujets précis et sont données autant en présence qu’en ligne. Plus de 1000 personnes ont suivi l’une ou l’autre des formations afin de rehausser leurs connaissances, leurs compétences et faire avancer leur carrière », explique le directeur du Service de la formation continue et de la formation hors campus, Julien Lambrey de Souza.

La formation continue déployée par l’UQAR porte sur des enjeux qui font écho à la réalité du marché du travail. Par exemple, l’UQAR a récemment offert des formations sur l’intelligence émotionnelle, le leadership, la gestion du changement et la façon d’interagir avec les personnalités qui nous confrontent.  « Nous pouvons aussi proposer des formations sur mesure en fonction des besoins. C’est une formule qui est très souple et qui est adaptée à la réalité des personnes en emploi », précise M. Lambrey de Souza.

L’accessibilité aux études universitaires fait partie de l’ADN de l’UQAR. Le déploiement de formations sur le territoire nécessite l’appui de plusieurs membres de la communauté universitaire, conclut Mme Gagnon. « Si l’UQAR est en mesure d’offrir autant de formations dans la grande région de Chaudière-Appalaches, c’est grâce à l’engagement du corps professoral, des modules et des comités de programmes de l’Université. Plusieurs personnes se sont investies au fil des ans afin que nos programmes soient donnés en Chaudière-Appalaches et il est important de souligner leur contribution au développement de l’Université et de la région. »