Issue d’un projet de recherche novateur mené pendant la pandémie dans des communautés autochtones rurales du Pérou, l’exposition « KUSKA LLANK’ASUNCHIS : Travaillons ensemble » met en lumière comment les arts communautaires ont joué un rôle crucial pour y freiner la COVID-19. Elle est présentée jusqu’au 24 octobre à l’Aquarium du campus de Lévis.
Réalisée sous la direction artistique de la professeure Anne Marie Michaud et du designer Michael Jachner, « KUSKA LLANK’ASUNCHIS : Travaillons ensemble » découle du projet de recherche « Mieux vaut prévenir que guérir : les arts comme véhicules de transfert et d’échange de connaissances en santé publique dans un contexte de pandémie ». Une recherche collaborative menée par le professeur Dave Bergeron (UQAR), le professeur Fernando Murillo Salazar (Université nationale de San Antonio Abad de Cusco), Felipe Ccanahuire Laura (Communauté autochtone de Callatiac) et la professeure Michaud avec le soutien des Instituts de recherche en santé du Canada et du Collectif de recherche sur la santé en région.
« L’exposition illustre comment la cocréation artistique et les ateliers de partage ont permis de renforcer les liens entre des membres de communautés autochtones tout en répondant aux défis posés par la pandémie de COVID-19 », explique la professeure Anne Marie Michaud. « À travers les œuvres réalisées lors des ateliers artistiques, les visiteuses et les visiteurs découvriront comment les savoirs traditionnels ancestraux ont été intégrés aux stratégies de prévention pour offrir une réponse culturellement adaptée à la crise sanitaire. »
Le vernissage de l’exposition « KUSKA LLANK’ASUNCHIS : Travaillons ensemble » aura lieu le vendredi 16 août, à 15 h, dans le cadre du colloque international sur les approches émergentes en coconstruction et évaluation d’interventions avec des groupes en situation de vulnérabilité présenté cette semaine au campus de Lévis.
La communauté universitaire et la population pourront voir l’exposition jusqu’au 24 octobre. « Nous vous invitons à venir voir cette exposition et à découvrir comment les arts peuvent servir de puissants vecteurs pour l’échange et la transmission de connaissances, et renforcir la résilience communautaire face à une crise sanitaire mondiale », conclut la professeure Michaud.
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