Le groupe de recherche BORÉAS a remis son Prix Découverte BORÉAS 2024 à Aurélie Chagnon-Lafortune et à Laura Pothier Guerra. Diplômées à la maîtrise en biologie, les deux chercheuses se sont démarquées avec la publication d’articles importants pour l’avancement des connaissances en recherche nordique.
Le Prix Découverte BORÉAS vise à souligner la qualité d’une publication scientifique de haut niveau réalisée par la relève en nordicité. Remis annuellement, il s’adresse aux étudiantes et aux étudiants des trois cycles de même qu’aux postdoctorantes et postdoctorants membres de BORÉAS.
Dirigée par le professeur Joël Bêty, Aurélie Chagnon-Lafortune a obtenu ce prix pour son article A circumpolar study unveils a positive non‐linear effect of temperature on arctic arthropod availability that may reduce the risk of warming‐induced trophic mismatch for breeding shorebirds publié dans la revue Global Change Biology. Issu d’une collaboration internationale d’envergure, les travaux de la diplômée à la maîtrise en biologie visaient à comprendre les effets de la température sur la disponibilité des arthropodes comme nourriture des oiseaux limicoles nichant en Arctique. Ces travaux ont mis en perspective certaines suppositions sur l’effet des impacts des changements climatiques sur la synchronie entre le pic d’abondance des arthropodes et l’éclosion des jeunes oiseaux ainsi que son effet sur la croissance des oisillons.
Diplômée d’une maîtrise en biologie sous la supervision du professeur Guillaume de Lafontaine, Laura Pothier Guerra a également décroché le Prix BORÉAS avec son article intitulé Eco-evolutionary dyamics at the altitudinal limit of a transcontinental boreal conifer. Publiée dans Evolutionary Ecology, la recherche traite des processus écologiques et évolutifs à l’origine de l’expansion de l’aire de répartition de l’épinette blanche. L’étude montre pour la première fois que le tri spatial, un processus écologique précédemment documenté chez des espèces mobiles et à courte durée de vie, peut aussi s’appliquer à des espèces d’arbres longévives.
Mentionnons que Ludovic Landry-Ducharme a également obtenu une mention spéciale pour son article Vegetation biomass and topography are associated with seasonal habitat selection and fall translocation behavior in Arctic hares publié dans Oecologia. Le jury a tenu à souligner la portée grand public de ses travaux sur les déplacements des lièvres de l’extrême Haut-Arctique et le potentiel de rayonnement des résultats de l’étude à l’extérieur du monde scientifique.
Le Prix Découverte BORÉAS permet de faire rayonner la recherche de la relève en nordicité auprès du grand public, mentionne le directeur de BORÉAS, le professeur Luc Sirois. « Chaque année, on voit qu’il y a une excellente relève en nordicité. Les lauréates de la dernière édition en sont de bons exemples et leurs travaux de recherche montrent bien la qualité de la formation et de l’encadrement offerts à l’UQAR. »
C’est en 2002 que le groupe de recherche BORÉAS a commencé ses activités. Comptant désormais 28 membres professeures et professeurs et plus d’une quarantaine de professionnelles et professionnels de recherche, il a donné un nouvel essor à la recherche sur les environnements nordiques à l’UQAR tout en contribuant à former de nouvelles générations de spécialistes sur des enjeux touchant la nordicité.
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