Poursuivant la tradition des dernières années, le recteur Jean-Pierre Ouellet a brossé un portrait de la situation de l’Université, le 18 janvier 2017, lors d’un déjeuner avec les personnes retraitées, à la salle à manger de l’UQAR. Selon le recteur, malgré les effets des compressions budgétaires des dernières années, la situation, bien que sérieuse, est moins critique que l’an passé. Le plan de redressement présenté a été accepté par le gouvernement et il autorise la présentation de déficits raisonnables, ce qui permet de réaliser quand même certains développements.
La réduction des dépenses de 5 millions de dollars n’a pas solutionné les compressions imposées de 9 millions. À cela s’ajoute une baisse de l’effectif étudiant à l’UQAR. Elle est en grande partie causée par une réduction du nombre d’étudiantes et d’étudiants terminant un programme pré-universitaires dans les cégeps des régions desservies par l’Université. Aussi, l’augmentation des frais de scolarité pour les étudiants français a fait diminuer le nombre d’inscription de ceux-ci.
Le plan de développement en cours comprend les priorités suivantes : le recrutement, le développement de nouveaux programmes, l’accroissement de la place de la recherche et le renforcement du positionnement de l’université au plan international.
Quant aux infrastructures, il y aura un réaménagement interne majeur des laboratoires. Le financement tant attendu pour l’entretien et l’opération du navire de recherche, le Coriolis, a été accepté.
En ce qui concerne les collaborations majeures, le Réseau Québec-Maritime est maintenant sous la gouverne de l’UQAR et le nouvel Institut Maritime Franco-Québécois permet de regrouper l’expertise de centaines de chercheurs de la France et du Québec, en plus d’établir des collaborations scientifiques sur des problématiques communes.
Le projet de complexe sportif en collaboration avec la Ville de Rimouski est grandement souhaité par l’Université, ce qui permettrait d’éventuels développements de cours, voire de programmes, en relation avec l’activité physique et la santé.
Pour sa part, le campus de Lévis se porte très bien et les relations avec le milieu sont valorisées et harmonieuses. On souhaite la construction d’un petit complexe sportif. Avec le support de donations privées, on a mis en place, pour la formation en administration, une salle des marchés reproduisant un environnement semblable à celui des établissements financiers.
À la suite des dernières compressions budgétaires, constate Jean-Pierre Ouellet, les universités québécoises collaborent davantage entre elles et souhaitent que le gouvernement privilégie l’éducation dans ses choix budgétaires pour les prochaines années.
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