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L’Institut des sciences de la mer rayonne à Monaco

L’ISMER-UQAR était partenaire de la toute première université d’été internationale et francophone en sciences de la mer présentée par l’Académie de la mer de Monaco. Trois étudiantes en océanographie ont pris part à cette formation intensive donnée notamment par le professeur Dominique Robert et le directeur de l’ISMER, Guillaume St-Onge.

Du 1er au 13 juillet, une quarantaine d’étudiantes et d’étudiants de la francophonie ont participé à cette université d’été de l’Académie de la mer de Monaco. « L’ISMER et l’UQAR sont partenaires de cette activité de formation internationale donnée entièrement en français. Des spécialistes de plusieurs pays ont pu partager leurs connaissances sur l’état de santé des mers et des océans, sur les questions liées au droit de la mer contemporain et sur les enjeux économiques et géopolitiques en ce qui a trait au domaine maritime », indique M. St-Onge.

Étudiantes en océanographie, Ikram Baydi, Naomi Cretton et Laisa Peixoto Ramos ont pris part à cette formation intensive de deux semaines. « Participer à la première édition de l’Académie de la mer de Monaco a été une expérience particulièrement enrichissante, tant pour ma formation que sur les plans professionnel et humain. Cette école d’été, axée sur des domaines très variés des sciences de la mer, m’a permis de sortir de ma zone de confort et d’acquérir des connaissances complémentaires à celles que j’acquiers dans le cadre de ma maîtrise en océanographie », explique Mme Cretton.

Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en écologie halieutique, le professeur Dominique Robert a été invité à donner la présentation d’ouverture du colloque « Pêche ou surpêche » tenu dans le cadre de l’université d’été de l’Académie de la mer de Monaco. S.A.S. le Prince Albert II a assisté à la présentation du professeur Robert portant sur les notions de pêche et de surpêche.

« J’ai présenté des exemples de crises occasionnées par la surpêche, mais également des pistes de solutions pour enrayer ce problème et favoriser l’exploitation durable des ressources marines. C’est important de prendre part à ce type de rencontres internationales pour partager les connaissances et mettre de l’avant des initiatives pour mieux protéger les écosystèmes marins », mentionne le professeur Robert, qui est également codirecteur de l’Institut France-Québec maritime (IFQM).

Le titulaire de la Chaire de recherche du Canada en géologie marine, Guillaume St-Onge, a pour sa part présenté une conférence sur l’importance d’explorer et de cartographier les fonds marins afin de mieux comprendre et de mieux gérer les risques naturels, comme les séismes et les tsunamis. « Les océans occupent 71 % de la surface de la Terre et ils restent méconnus. En cartographiant et en échantillonnant les fonds marins, on peut reconstituer la récurrence des séismes au-delà des données historiques afin de déterminer l’aléa sismique nécessaire pour la construction d’infrastructures résistantes ainsi que pour la gestion du territoire par les gouvernements.  C’est l’un des objectifs de l’équipe qui mène des travaux dans le cadre de ma chaire », résume M. St-Onge.

L’Académie de la mer de Monaco présentera une deuxième édition de son université d’été l’année prochaine. Mentionnons que les étudiantes et les étudiants de l’UQAR qui sont sélectionnés pourront bénéficier du programme de bourses de mobilité de l’Université pour défrayer une partie des frais liés à leur participation.

Pour nous soumettre une nouvelle : communications@uqar.ca