Du 6 au 8 mars, plus de 40 présentatrices et présentateurs des milieux universitaires du Québec, du Canada et de l’Europe réfléchiront sur l’état et l’avenir des universités de langue française en région au Québec. 120 personnes sont attendues pour l’occasion au campus de Lévis.
L’événement permettra de discuter de la spécificité des enjeux et des défis communs aux établissements québécois d’enseignement supérieur en région. Alexandre Cloutier, président du réseau de l’Université du Québec, ainsi que les recteurs François Deschênes (UQAR) et Ghislain Samson (UQAC) seront présents lors de l’ouverture du colloque.
« Nous sommes très heureux de constater l’intérêt pour le colloque », lance le professeur de l’Unité départementale des sciences de l’éducation au campus de Lévis, Olivier Lemieux, membre du comité organisateur. « La participation confirmée de plus de 120 visiteurs et visiteuses démontre la pertinence de ce sujet d’actualité, de même que la qualité des intervenantes et des intervenants », renchérit-il. Les autres membres du comité organisateur sont le professeur Jean Bernatchez de l’UQAR ainsi que François-Olivier Dorais et Marc-Urbain Proulx de l’UQAC.
Le professeur Lemieux poursuit en mentionnant les enjeux propres aux universités en région qui apparaissent plus visibles que jamais, alors qu’elles se trouvent singulièrement fragilisées par l’internationalisation de l’enseignement supérieur et le déploiement accéléré du numérique, mais aussi, par les défis auxquels font face les régions elles-mêmes, qu’il s’agisse de la transition industrielle et énergétique ou du déclin démographique. Les réflexions porteront, entre autres, sur la capacité des universités en région, qui incarnent certains des grands principes fondamentaux du projet universitaire québécois comme l’accessibilité, l’égalité et l’inclusion ainsi que le développement régional, à aborder ces transformations, et sur les façons de s’adapter pour continuer de remplir leur mission.
S’ajoutent à cela les autres défis classiques qui particularisent davantage la réalité des universités en région : dispersion territoriale, étudiants de première génération, populations étudiantes autochtones, recrutement international, formule de financement des universités, etc.
Cette initiative vise également à nourrir la réflexion systématique engagée depuis quelques années sur l’université québécoise, les enjeux d’accessibilité et d’inclusion en matière d’éducation, le devenir de la vie démocratique régionale, le développement économique et social des régions de même que sur l’aménagement de la diversité culturelle locale et la collaboration avec les Premières Nations.
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