Lors du 16e congrès des étudiants du GEOTOP, Marie Casse, étudiante au doctorat en océanographie à l’UQAR-ISMER, a remporté un prix afin de récompenser la « meilleure présentation dans le domaine de l’océanographie ».
C’est dans les Cantons de l’Est qu’une centaine d’étudiants et de chercheurs se sont réunis, du 13 au 15 février, afin d’échanger sur les sciences du globe. Le GEOTOP, l’organisateur de ce congrès, est un centre de recherche en géochimie et géodynamique financé par le Fonds de recherche du Québec - Nature et technologies (FRQNT) qui compte une cinquantaine de chercheurs ou de professeurs s’intéressant au système planétaire et possédant une formation dans un ou plusieurs des domaines suivants : géologie, biologie, chimie, physique et géophysique.
Lors de cet événement qui rassemble une dizaine d’universités, Marie Casse a présenté une communication orale intitulée « La dynamique sédimentaire de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent est contrôlée par des variations du niveau marin relatif dans l’Est du Canada ». Elle explique ses recherches sous la direction des professeurs Jean-Carlos Montero-Serrano et de Guillaume St-Onge qui tentent de « retracer l’évolution des transferts de sédiments vers les chenaux profonds du Saint-Laurent au cours des derniers 10 000 ans (période Holocène) afin de comprendre comment a évolué la dynamique sédimentaire en lien avec des facteurs glacio-isostatiques, climatiques et océaniques à l’échelle de l’Holocène. »
Marie Casse a d’ailleurs conclu sa présentation en précisant que « les résultats obtenus sur trois carottes sédimentaires marines recueillies le long du chenal Laurentien suggèrent une corrélation entre les variations du niveau marin relatif et les variations de la composition minéralogique, géochimique et magnétique des sédiments de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent depuis les 10,000 dernières années. » Selon l’étudiante de l’UQAR-ISMER, ces résultats « peuvent fournir d’importants indices pour améliorer notre compréhension sur l’évolution de l’érosion côtière en lien avec les variations du niveau marin dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent. »
Cette récompense représente, pour Marie Casse, une belle reconnaissance de ses recherches et des congrès comme celui du GEOTOP permettent aux étudiants d’échanger sur leurs travaux et d’acquérir de l’expérience en communication et en vulgarisation.