Élodie Gonthier et Vicky Guillemette sont étudiantes de deuxième année au baccalauréat en sciences comptables. Elles sont responsables de la mise sur pied d’un projet de recommandations pour Aviso, qui est une entreprise d’entraînement pédagogique. « Aviso fait partie d’un réseau d’entreprises d’entraînement, il s’agit d’une entreprise fictive à l’image d’un cabinet comptable qui nous permet d’avoir une expérience de travail concrète durant notre formation universitaire », mentionne Élodie Gonthier.

Élodie Gonthier et Vicky Guillemette sont directrices du projet. « Lors du lancement du projet, on a dû partir de zéro. Nous sommes allées rencontrer l’associé de la firme comptable Mallette, M. Alain Fortier, qui nous a aidées avec la définition de tâches et la création du site Internet. Ensuite, on a pu commencer à faire des mandats », indique Vicky Guillemette. Mallette est l’entreprise marraine d’Aviso^eep qui apporte une contribution financière importante ainsi qu’un soutien technique.

L’entreprise Aviso^eep a été créée par Janie Bérubé, professeure en sciences de la gestion au campus de Lévis. « Aviso^eep permet également la participation à une simulation d’un audit des états financiers d’une entreprise fictive dans le cadre d’un cours en certification », ajoute Mme Guillemette. 

La préparation des mandats demande entre trois et quatre heures de travail par semaine. « Ces étudiantes travaillent à la réalisation d’un mandat spécial pour Charbonex Inter qui est une entreprise d’entraînement d’employabilité de Rimouski », explique la professeure Patricia Michaud. « Elles travaillent à la rédaction de diverses recommandations, comme la capitalisation des dépenses et les politiques d’amortissement », ajoute-t-elle.

« On a été approchées par Patricia, qui est venue dans un cours présenter le projet. On a trouvé l’idée intéressante et on a décidé de venir la rencontrer », exprime Mme Guillemette. « L’avantage de cette expérience, c’est qu’il n’y a pas de stress lors de la résolution des mandats. »

Leur projet apporte un apprentissage supplémentaire au cours de leur cheminement. « Ces étudiants doivent d’abord analyser la demande du « client » afin de bien comprendre la situation problématique et déterminer les notions théoriques sous-jacentes », note Mme Michaud. « Ils doivent relire la théorie applicable ainsi que leurs notes de cours afin de bien maîtriser le sujet. Ils utilisent ensuite ces connaissances afin de recommander au « client » une application pratique conforme aux normes comptables », précise-t-elle.

« La contribution de ces étudiants est importante pour une entreprise d’entraînement comme Charbonex Inter, car ces recommandations permettent de produire et de communiquer une information financière plus conforme aux normes comptables et ainsi, favoriser le partage de connaissances entre ces étudiants et les participants à cette entreprise d’entraînement d’employabilité », poursuit Mme Michaud.

Pierre-Luc Michaud et Lise Métivier, de Charbonex Inter, en compagnie de la professeure en sciences comptables Nancy Michaud et des étudiantes Florence Guillemette et Sara Chetioui. (Photo : Jean-Luc Théberge)Au campus de Rimouski, deux étudiantes au baccalauréat en sciences comptables, Sara Chetioui et Florence Guillemette, ont réalisé un travail d’audit en plus de présenter le fruit de leur travail devant des employés de Charbonex Inter. « Une telle expérience est très formatrice pour les futurs comptables, car elle leur permet de passer de la théorie à la pratique », souligne la professeure Nancy Michaud.

Le côté pratique de l’expérience de travail offerte par l’entreprise Aviso^eep est particulièrement appréciée, renchérit Vicky Guillemette. « Notre travail dans l’entreprise nous fait comprendre la théorie expliquée en classe, ça nous fait voir d’une autre façon, ce qu’on avait vu et ça m’aide à comprendre la matière de façon plus pratique, ça nous fait réfléchir autrement », observe Mme Guillemette. « Patricia nous amène à réfléchir davantage sur le sujet et comprendre pourquoi ça fonctionne d’une telle façon», note-t-elle.

Élodie Gonthier et Vicky Guillemette apprécient la proximité des enseignants de l’UQAR. « On a de petits groupes, les professeurs sont plus accessibles et on peut plus facilement discuter et poser nos questions », conclut Mme Guillemette.