Marie-Hélène Carignan a effectué, dans le cadre de son baccalauréat en biologie, un échange universitaire d’un trimestre à l’Université de Tromsø en Norvège grâce au programme de mobilité North-2-North de l'Université de l'Arctique.

Originaire de Montréal, Mme Carignan a toujours été passionnée par la biologie. C’est la raison pour laquelle, il y a plus de trois ans, elle a choisi d’intégrer l’UQAR pour la qualité de ses infrastructures de recherche afin de réaliser un baccalauréat en biologie. « Ce que j’aime dans mon programme d’études, c’est que les professeurs offrent un enseignement personnalisé à chaque étudiant et qu’ils sont très accessibles », considère-t-elle. Dans le cadre de sa formation, elle a bénéficié d’une bourse du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et a effectué plusieurs stages. « Comme je suis passionnée par l’Arctique, j’ai décidé, pour l’été 2016, de faire un stage de recherche à Ny-Ålesund, village situé dans l’archipel norvégien de Svalbard à côté du Pôle Nord. Puis, forte de cette première expérience, à l’automne 2016, je suis allée étudier à l'Université de Tromsø (UiT), également située en Norvège, pour terminer mon baccalauréat », explique Mme Carignan.

Cet échange universitaire a été possible grâce au programme de mobilité North-2-North de l'Université de l'Arctique, un réseau coopératif d'universités des pays nordiques, et dont l’UQAR fait partie. « L'objectif de mon voyage était de compléter ma formation de l'UQAR avec une spécialisation en environnement marin arctique et d'agrandir mon réseau de contacts dans mon domaine d'études. J'ai eu la chance d'être accueillie dans une communauté internationale d'étudiants de tous les horizons, ce qui a donné lieu à des échanges culturels enrichissants et mémorables », précise-t-elle. Durant son échange universitaire, elle reçoit une bourse de mobilité et une autre de séjour d’études hors du Québec qui l’aident grandement. L’Université de Tromsø l’a bien accueillie et a facilité l’intégration des étudiants internationaux. En plus des cours qu’elle a suivis, elle a participé à des randonnées dans les montagnes norvégiennes, partagé de nombreuses discussions passionnantes avec d’autres étudiants en échange au café international, et participé à des groupes d’études.

Diplômée à la fin de son échange universitaire, Mme Carignan travaille maintenant en tant qu’auxiliaire de recherche au sein du laboratoire de physiologie écoévolutive marine à l’UQAR. « Je suis aussi en train de préparer ma maîtrise en gestion de la faune et de ses habitats (profil en recherche), et je travaille entre autres à l’organisation et la préparation de la mission de terrain à Svalbard pour l’été 2017. », conclut-elle.