Les étudiants en sciences comptables de l’UQAR se démarquent depuis plusieurs années lors de concours provinciaux mettant à l’épreuve leurs connaissances et leurs aptitudes professionnelles. Rivalisant avantageusement avec les meilleurs étudiants du Québec, ils font la démonstration que l’encadrement de professeurs fait la différence.
Au cours des six dernières années, les étudiants en sciences comptables de l’UQAR ont mérité à plusieurs reprises les premières places au concours Spécial cas de l’Ordre des comptables agréés du Québec – organisation qui s’appelle maintenant l’Ordre des comptables professionnels agréés du Québec. Particulièrement exigeante, cette épreuve provinciale consiste en l’écriture d’une étude de cas multidisciplinaire faisant appel aux connaissances et aux compétences reliées à la comptabilité publique : éthique, intégration, analyse, certification, mesure de la performance, fiscalité et finance.
Un tel palmarès n’est pas l’effet du hasard. « L’étudiant est notre priorité », souligne Annie Brisson, responsable des programmes d’études avancées en sciences comptables aux campus de Rimouski et de Lévis. « Le niveau d’engagement des professeurs et des chargés de cours en sciences comptables est très élevé. Dans nos actions et dans notre quotidien, nous misons sur la réussite de nos étudiants en sciences comptables. Le fait d’avoir des groupes d’une trentaine d’étudiants en moyenne au baccalauréat est un atout qui favorise un bon encadrement. Cela fait en sorte que nous connaissons nos étudiants, et ils savent qu’ils ont facilement accès à leurs enseignants. »
La taille des classes facilite, en outre, l’utilisation de méthodes pédagogiques centrées sur l’apprentissage des étudiants. « Nos activités de recherche disciplinaire et en pédagogie universitaire nous permettent d’innover dans nos pratiques pédagogiques pour augmenter la motivation, l’apprentissage en profondeur et les compétences professionnelles de nos étudiants », explique Michael Lafontaine, directeur du comité modulaire des sciences comptables au campus de Rimouski.
La notoriété de l’encadrement offert par les professeurs en sciences comptables de l’UQAR est bien connue, observe Francis Belzile, directeur du comité modulaire des sciences comptables au campus de Lévis et directeur du module. « Cela se mesure notamment par l’affluence lors de nos journées portes ouvertes, par la réussite des étudiants et la facilité d’intégration de ceux-ci sur le marché du travail. Nous avons une excellente équipe de professeurs et de chargés de cours qui a un objectif commun : former de bons professionnels et bien préparer nos étudiants à réussir aux examens professionnels. Notre taux de réussite est d’ailleurs supérieur à la moyenne québécoise d’année en année. »
Contrairement à plusieurs autres universités qui offrent un baccalauréat en administration avec une composante en sciences comptables, l’UQAR a la particularité d’offrir un baccalauréat en sciences comptables. « Nous voyons les étudiants cheminer ensemble tout au long de leur baccalauréat. Les étudiants se connaissent et nous les connaissons, ce qui facilite les interactions », note la professeure Brisson.
Regroupement des ordres
L’unification des ordres des comptables agréés (CA), des comptables généraux accrédités (CGA) et des comptables en management accrédités (CMA) au sein de l’Ordre des comptables professionnels agréés du Québec (CPA) a des conséquences sur la formation offerte en sciences comptables. « Le fait d’avoir trois titres comptables amenait l’UQAR à avoir deux cheminements, un pour les CA et un pour les CGA. Le troisième titre était donné par l’ordre professionnel des CMA, précise Francis Belzile. Avec le regroupement, nous aurons un seul programme à gérer, ce qui est un grand avantage pour nous. En revanche, cela amène un grand défi : celui d’avoir davantage d’étudiants dans ce programme à encadrer. »
Pour obtenir le titre de CPA, les diplômés en sciences comptables devront compléter le nouveau diplôme d’études supérieures spécialisées en sciences comptables. Ce programme sera lancé à l’automne 2014. « C’est une occasion d’effectuer des ajustements pour offrir une formation qui favorisera le développement des connaissances et des compétences des étudiants », mentionne Michael Lafontaine. À partir de 2013, une refonte du baccalauréat en sciences comptables déplacera la distinction quant au cheminement choisi vers le programme de DESS. « Ainsi, les étudiants pourront choisir une spécialisation en fonction de leurs intérêts lors de leurs études de deuxième cycle », conclut la professeure Brisson.