Étudiant au doctorat en biologie, Daniel Munro vient de mériter de titre de lauréat du concours Étudiants-chercheurs étoiles du Fonds de recherche du Québec dans la catégorie Nature et technologies pour sa publication sur la longévité des palourdes multi-centenaires dans la revue Aging Cell.

Les travaux de M. Munro ont démontré l’existence d’une forte relation entre la longévité et la sensibilité à l’oxydation des lipides qui composent les membranes mitochondriales de cinq espèces de palourdes, dont l’Arctica islandica qui peut vivre jusqu’à 507 ans. « Les espèces vivant plus longtemps incorporent moins d’acides gras hautement polyinsaturés aux phospholipides de leurs membranes. Ils deviennent ainsi moins sensibles à l’oxydation en milieu mitochondrial, et ralentissent le processus de sénescence », explique-t-il.

Le projet de recherche du doctorant en biologie montre par ailleurs que ce mécanisme est plus marqué pour les membranes mitochondriales que pour les autres membranes cellulaires. « Ce résultat appuie l’hypothèse que le rythme d’accumulation de mutations de l’ADN mitochondrial détermine majoritairement le rythme de la sénescence », ajoute Daniel Munro.

L’annonce a été faite par le scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion, lundi dernier. Une bourse de 1000 $ accompagne ce prix.