Jean Bernatchez, professeur à l’Unité départementale des sciences de l’éducation du campus de Rimouski et membre du Groupe de recherche Apprentissage et socialisation (APPSO), a été nommé par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science  (MESRS) au Groupe de travail national sur la formation doctorale.

Ce groupe a comme mandat de dresser un état de la situation et de suggérer des initiatives ministérielles visant à améliorer la qualité et la pertinence de la formation doctorale au Québec. Il se réunit une fois aux six semaines et œuvre sur un horizon de deux ans.

Le groupe est présidé par Marie-Josée Larocque, directrice de l’enseignement et de la recherche universitaires, assistée par trois conseillers du MESRS. Il est composé de deux professeurs (Jean Bernatchez et  Marie Alderson, professeure en sciences infirmières de l’Université de Montréal), de deux administrateurs universitaires (Marie Audette, doyenne de la Faculté des études supérieures de l’Université Laval et son homologue Roch Chouinard de l’Université de Montréal), de deux étudiants au doctorat (Katherine D’Avignon de l’École polytechnique et Jean-Christophe Bélisle-Pipon de l’Université de Montréal), de Normand Labrie, directeur scientifique du Fonds québécois de recherche Société et culture (FQRSC) et de Michel Langelier, directeur de l’Association pour le développement de la recherche et de l’innovation du Québec (ADRIQ).

La Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU) avait soumis au MESRS la candidature de Jean Bernatchez. Cette fédération est un organisme à vocation politique dont la mission est d’œuvrer à la promotion et au développement de l’université comme service public et de défendre une université accessible et de qualité. Néanmoins, les membres du Groupe de travail ne représentent pas leurs institutions et parleront plutôt en leur nom propre.

Jean Bernatchez est politologue spécialisé en éducation. Un des ses domaines de recherche est celui de l’analyse des politiques publiques de l’enseignement supérieur et de la science. Il rédige actuellement un ouvrage sur cette question, qui couvre la période comprise entre 1960 et maintenant au Québec. « Je suis très ouvert au dialogue, mais j’entends bien défendre auprès du Groupe de travail les valeurs qui m’animent depuis toujours : autonomie et liberté universitaires; une offre de formation doctorale en région riche et diversifiée; un financement public de la formation et de la recherche universitaires accru. » Il invite cordialement les membres de la communauté de l’UQAR qui auraient des suggestions à lui faire sur cette question à s’adresser à lui pour en discuter.