Professeur retraité de l'UQAR, Rodrigue Bélanger vient de publier aux éditions Médiaspaul un petit livre d'une centaine de pages qui s'intitule Le temps qui fleurit. L'art de bien vieillir. Il y aborde, mentionne-t-il, « les épreuves et les beautés de l'âge mûr, à la lumière des acquis de la sagesse humaine et de la spiritualité ».

Sa réflexion se veut inspirante et humaniste face au phénomène incontournable du vieillissement. À cette étape de la vie, les «survivants» possèdent en général de riches fondements grâce aux expériences accumulées. Selon l'auteur, « l'enjeu, dans ce rendez-vous avec le temps qui passe, est de le convertir en temps utile, selon ses moyens. »

Ainsi, l'auteur explore les différentes approches permettant de se préparer à une retraite active. Il signale également certaines valeurs à privilégier : apprendre à mieux se connaître personnellement, transmettre le meilleur de ce qu'on a reçu, écouter les jeunes, offrir du soutien à ceux qui en ont besoin, évoluer dans la création et la découverte, fuir l'ennui et l'abrutissement, continuer d'être endurants face aux obstacles, etc. Rodrigue Bélanger présente ces valeurs avec un bon sens de l'humour et une ample culture.

Le dernier chapitre, qui porte spécifiquement sur le thème du deuil et de la mort, a été écrit par la fille de l'auteur, Ève Bélanger, qui est maintenant professeure à l'UQAR en travail social et qui a connu dans sa jeune carrière une expérience professionnelle auprès des mourants. Elle scrute non seulement l'accompagnement délicat des personnes sur le point d'atteindre les limites de leur vie, mais aussi des réalités comme les soins palliatifs et les liens avec la famille proche.

Voilà une lecture qui peut être profitable à chacun de nous.