Après 14 années à la direction générale de la Fondation de l’UQAR, Denise Banville s’apprête à tirer sa révérence. À quelques jours de sa dernière journée de travail, l’UQAR-Info l’a rencontrée afin de faire un bilan de ses réalisations.

L’heure de la retraite a sonné pour Denise Banville. Le 19 décembre sera sa dernière journée à la FUQAR. « Je suis fière du travail accompli. Lorsque je suis arrivée en poste, en mars 1998, mon premier défi a été de mettre en place une structure et de former une équipe. En peu de temps, j’ai été en mesure de monter une équipe et nous avons même réussi à amasser près de 300 000$ », rappelle-t-elle.

La première campagne majeure de financement de la FUQAR figure parmi les grands dossiers menés sous la gouverne de Mme Banville. Cette campagne, qui s’est étendue de 2006 à 2011, a largement dépassé les attentes : 13 M $ ont été récoltés, dépassant de 2 M $ l’objectif initial. Pas moins d’une trentaine de fonds capitalisés ont été créés à la suite de cette campagne majeure.

« Hormis les dons exceptionnels de 1 M $ que nous avons été cherchés, ce qui m’a épatée, c’est la participation de la communauté universitaire. Ce fut un moment magique lorsque nous avons dévoilé les résultats. Alors que nous avions un objectif ambitieux de 1,1 M $, nous en avons amassé 1,6 M $. Pour moi, cela signifie un sentiment d’appartenance fort et que la communauté de l’UQAR a à cœur la réussite des étudiants », souligne Mme Banville. « Mais toutes ces campagnes de financement ne se sont pas réalisées seule.  J’ai eu la chance de toujours compter sur des équipes de bénévoles et surtout des membres de l’équipe de la Fondation dynamiques et entièrement voués à la cause.  Je suis fière de chacun et les remercie de m’avoir fait confiance.»

Rappelons que c’est Jean-François Ouellet qui a succédé à Denise Banville à la tête de la FUQAR, en octobre dernier. Pour la directrice générale sortante, il ne fait pas de doute que la Fondation de l’UQAR est un levier de développement majeur pour l’Université et pour les communautés qu’elle dessert, et ce, tant pour les bourses offertes aux étudiants que pour le soutien financier pour la recherche.

« Il y a une seule université à l’Est de Québec et elle couvre un vaste territoire. Si les jeunes du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie, de Chaudière-Appalaches et de la Côte-Nord s’exilent dans les grands centres pour étudier, il n’est pas dit qu’ils vont revenir dans leur région pour faire leur vie. Et nous avons besoin de main-d’œuvre dans nos régions », explique Mme Banville. « En appuyant la FUQAR, on soutient une université qui contribue à garder ces jeunes dans l’Est-du-Québec et on forme les leaders de demain. »

Denise Banville entend avoir une retraite active. En plus de poursuivre son mandat de conseillère municipale du district de Rimouski-Est, elle compte réaliser des mandats comme consultante afin d’aider les organismes du milieu à mieux se structurer. « J’ai 30 ans d’expérience dans le communautaire. J’ai un bon bagage pour aider des organismes dans tous les aspects de la gouvernance. Je veux demeurer active, mais à mon rythme », conclut-elle.