Andrée-Anne Parent vient de se joindre à l’Université du Québec à Rimouski comme professeure en kinésiologie. Son arrivée à l’UQAR coïncide avec le lancement d’une première cohorte au baccalauréat en kinésiologie cet automne.

Originaire de L’Assomption (St-Gérard-Majella), Mme Parent est titulaire d’un doctorat en biologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Sa thèse porte sur les réponses physiologiques en situation de contraintes augmentées. Elle a également réalisé une maîtrise et un baccalauréat en kinésiologie respectivement à l’UQAM et à l’Université de Montréal.

La professeure Parent s’est jointe au Département des sciences infirmières du campus de Rimouski au début du mois de janvier. « Avoir la chance de contribuer au lancement d’un baccalauréat en kinésiologie est une occasion qui est rare dans la vie universitaire et je suis très stimulée par ce défi professionnel », mentionne-t-elle. « La kinésiologie est en plein essor et l’UQAR est bien positionnée pour offrir un baccalauréat dans ce domaine, notamment avec l’ouverture prochaine du complexe glaces et piscines à côté du campus. »

Avant d’obtenir un poste de professeure en kinésiologie à l’UQAR, Mme Parent a réalisé un postdoctorat à l’Université de Calgary sur l’influence de l’activité physique sur le sommeil. Elle a également occupé des fonctions d’assistante de recherche et de chargées de cours au cours des dix dernières années.

Son expérience en enseignement l’a amenée à valoriser un apprentissage où les étudiantes et les étudiants sont en mesure de faire facilement des liens entre les notions théoriques et la pratique. « Je crois que l’environnement d’enseignement doit être authentique et que le focus doit être orienté vers les tâches réelles qui attendent les diplômées et les diplômés. Il faut que la théorie puisse s’incarner dans la réalité du travail des kinésiologues », ajoute la professeure Parent.

Sur le plan de la recherche, elle s’intéresse aux réponses cardiorespiratoires en milieu extrême, comme l’Antarctique. « Mes recherches visent à proposer des solutions novatrices sur la prévention des blessures, l’amélioration de la performance humaine et le développement de la télémédecine pour les milieux de travail en environnement extrême », précise la professeure Parent.

C’est l’automne prochain que l’UQAR accueillera une première cohorte au baccalauréat en kinésiologie. Offert grâce à une extension du baccalauréat en kinésiologie de l’Université du Québec à Chicoutimi, le programme vise la formation de spécialistes de l’activité physique qui utilisent le mouvement à des fins de prévention, de traitement et de performance. Reconnu par la Fédération des kinésiologues du Québec, le baccalauréat est d’une durée de trois ans (90 crédits) et comporte trois stages d’initiation, d’intervention et de spécialisation. Pour plus d’information, on visite le site de l’UQAR.