L’Institut des sciences de la mer de Rimouski souligne son 20e anniversaire. Plus important institut francophone de recherche universitaire en océanographie au Canada, l’UQAR-ISMER est reconnu mondialement pour l’excellence de ses formations et des travaux de recherche effectués par son équipe de chercheuses et de chercheurs.

C’est le 1er mars 1999 que l’UQAR-ISMER a officiellement démarré ses activités. Né de la fusion du Département d’océanographie de l’UQAR et de l’INRS Océanologie, l’institut comptait alors 14 professeurs-chercheurs lors de sa création. Aujourd’hui, on en compte une vingtaine et une cinquantaine de professeurs associés. « L’UQAR-ISMER est devenu un joueur majeur des sciences de la mer sur les scènes régionale, nationale et internationale. L’expertise de nos chercheuses et de nos chercheurs est reconnue mondialement et leurs travaux ont contribué à faire avancer la science dans plusieurs secteurs clés de l’océanographie », indique la directrice de l’UQAR-ISMER, Ariane Plourde.

L’impact des changements climatiques, les ressources aquatiques, l’aquaculture, l’état de santé des écosystèmes marins, l’impact des contaminants sur les écosystèmes côtiers, la physique et la géologie marine figurent parmi les champs de recherche des chercheuses et des chercheurs de l’Institut des sciences de la mer de Rimouski. L’UQAR-ISMER réalise ses recherches en partenariats avec l’industrie de la pêche, de l’aquaculture et des biotechnologies marines du Québec et du Canada ainsi qu’avec les ministères fédéraux et provinciaux et organisations à but non lucratif qui jouent des rôles clés dans notre écosystème de la recherche. Sur la scène internationale, l’institut a développé des collaborations avec d’importants centres de recherche notamment de la France, de l’Argentine et de la Chine.

Plus de 100 étudiantes et étudiants au diplôme d’études supérieures spécialisées en océanographie appliquée, à la maîtrise en océanographie et au doctorat en océanographie suivent leur formation à l’UQAR-ISMER. Plus de 380 diplômes ont été décernés dans ces programmes par l’UQAR depuis la création de l’Institut des sciences de la mer de Rimouski. « La formation d’une relève scientifique de qualité fait partie de la mission de l’UQAR-ISMER », souligne le recteur de l’UQAR, Jean-Pierre Ouellet. « Par ailleurs, l’UQAR-ISMER a permis la création de plusieurs organisations et entreprises œuvrant dans le domaine maritime qui participent au développement du Québec. »

L’UQAR-ISMER compte trois chaires de recherche du Canada en géologie marine, en écologie halieutique et en géochimie des hydrogéosystèmes côtiers dirigées respectivement par les professeurs Guillaume St-Onge, Dominique Robert et Gwénaëlle Chaillou. Pour leur part, le professeur Jean-Claude Brêthes est le titulaire de la Chaire UNESCO en analyse intégrée des systèmes marins, la seule en Amérique du Nord à se consacrer à la conservation et à l’exploitation durable des écosystèmes marins, et le professeur Réjean Tremblay est le directeur du regroupement stratégique Ressources Aquatiques Québec du Fonds de recherche du Québec.

Plusieurs infrastructures de pointe sont à la disposition des chercheuses et des chercheurs de l’UQAR-ISMER. En plus de ses laboratoires, l’institut a une station aquicole pour réaliser des travaux de recherche en aquaculture, en biologie marine et en écotoxicologie. Par ailleurs, le navire Coriolis II est un véritable laboratoire flottant pouvant naviguer en eaux internationales.

L’UQAR-ISMER a grandement contribué à la création du Réseau Québec maritime (RQM) et de l’Institut France-Québec pour la coopération scientifique en appui au secteur maritime (IFQM). « L’UQAR est l’établissement gestionnaire de ces deux organisations qui favorisent les partenariats des chercheuses et des chercheurs du Québec et ceux de la France. Le RQM et l’IFQM, dirigés par le professeur Guillaume St-Onge de l’UQAR-ISMER, ont donné un bel élan à la recherche en océanographie au Québec », conclut Ariane Plourde.