La première édition de la Journée étudiante de la recherche en éducation de la Chaire de recherche sur la persévérance scolaire et la littératie a permis à des étudiantes et étudiants à la maîtrise et au doctorat en éducation de présenter leurs projets d’essai, de mémoire et de thèse. Un événement riche en échanges.

C’est sous le thème « Mon projet, je l’affiche! » que s’est déroulée cette journée le 27 février dernier au campus de Rimouski. Préparée en collaboration avec le comité des études de cycles supérieurs, cette initiative a permis aux étudiantes et aux étudiants de présenter leurs travaux et d’échanger avec leurs pairs sur   la recherche en éducation.

 Dix étudiantes et étudiants   ont synthétisé leur travail respectif afin de le présenter sous la forme d’une affiche scientifique. « Il s’agit d’un exercice de vulgarisation très formateur », observe la titulaire de la Chaire de recherche sur la persévérance scolaire et la littératie, la professeure Natalie Lavoie. « Les échanges avec les participantes et les participants ont été très riches et ont permis de réfléchir aux enjeux actuels en éducation afin de faire une différence dans la société ».

Plusieurs enjeux ont été abordés par les étudiantes et les étudiants , allant du savoir-enseigner en formation des adultes à la difficile insertion professionnelle en adaptation scolaire, de la différenciation pédagogique au secondaire aux habiletés en résolution de problèmes au primaire, des retombées chez l’élève d’activités intégrant un animal en classe à l’utilisation d’un logiciel de cartographie conceptuelle, en passant par la tension entre formation et éducation, l’enseignement dans une langue seconde au statut majoritaire et le sentiment de pouvoir agir de jeunes face aux changements climatiques.

« Les recherches présentées variaient quant à l’ordre d’enseignement considéré (primaire, adaptation scolaire, secondaire, formation des adultes et formation professionnelle) et au regard adopté pour traiter leur objet d’étude (celui de la didactique, de la sociologie, de la politique, de la psychologie). Certains projets prenaient en compte les contextes dans lesquels les acteurs de l’éducation sont amenés à évoluer (changement des curriculums, nouveaux paradigmes d’apprentissage, modifications des exigences des tâches) et la nature des contenus à enseigner (mathématique, sciences et techno, métier), alors que d’autres s’intéressaient au potentiel émancipateur de l’éducation », précise la professeure Lavoie.

La Journée étudiante de la recherche en éducation sera de retour l’an prochain. « Les périodes de questions qui ont suivi les présentations ont montré le vif intérêt des personnes présentes pour les sujets abordés et ont donné lieu à des échanges plus que stimulants. L’événement fut à l'image de la recherche en éducation : diversifiée et vivante », observe Natalie Lavoie.

La maîtrise en éducation permet aux étudiantes et aux étudiants de connaître les différentes approches de recherche dans ce domaine, d’en comprendre les principaux fondements et d’approfondir leurs connaissances en administration scolaire, en adaptation scolaire et sociale ou en enseignement. Le doctorat en éducation offre, quant à lui, une formation d’avant-garde à la recherche en éducation et vise à assurer l’évolution des connaissances afin d’améliorer les interventions éducatives. « Pour connaître les intérêts de recherche des professeures et des professeurs en éducation, il suffit de visiter le site de l’UQAR ou de communiquer avec Madeleine Jean au secrétariat des études de cycles supérieurs en éducation »,  souligne Jean Bernatchez, directeur des études de cycles supérieurs en éducation.