Fort de son expérience en coopération internationale, Simon Marier-Bouchard a trouvé au baccalauréat en psychosociologie des relations humaines de l’UQAR une formation axée sur la pratique avec des perspectives d’emploi des plus diversifiées. Portrait d’un étudiant au parcours atypique et impliqué dans la vie étudiante.

Ayant goûté au marché du travail et participé à un stage de coopération internationale avec l’organisme Mer et Monde, Simon Marier-Bouchard a décidé de retourner sur les bancs d’école pour acquérir de nouvelles connaissances et élargir ses horizons. C’est dans le cadre du cours Atelier d’intégration I : Projet personnel de formation que l’étudiant a été séduit par l’approche de cette formation. Ce cours prend place en partie au Village des sources situé une dizaine de kilomètres de l’UQAR et permet aux nouveaux étudiants de se familiariser avec les intentions du baccalauréat et son approche pédagogique. « Cette pédagogie suppose que l’action précède la pensée et qu’il serait important de former les gens à réfléchir leurs gestes pour en tirer des apprentissages transposables en d’autres contextes », explique Simon Marier-Bouchard.

Les stages dans les milieux communautaires ou organisationnels sont des composantes essentielles de la formation proposée à l’UQAR. Simon Marier-Bouchard a suivi l’un de ses stages à la Lueur de l’Espoir, un centre d’accompagnement pour l’entourage de gens ayant des troubles de santé mentale. « Pendant les heures de cours, j’étais appelé à participer, à animer ou à être sujet de ce qu’on appelle des codéveloppements, soit une pratique d’accompagnement qui vise à améliorer sa pratique professionnelle. J’ai donc pu expérimenter cet outil et par le fait même, en comprendre sa nature et ses objectifs principaux », précise l’étudiant.

Simon Marier-Bouchard en est maintenant à sa troisième année au baccalauréat. Il effectue son dernier stage au sein de l’organisme Accueil et Intégration Bas-Saint-Laurent (AIBSL). « J’y réalise des entretiens avec différents acteurs et actrices du milieu ainsi qu’avec des personnes réfugiées prises en charge par l’État. L’objectif est de dresser un portrait de ce qui se fait auprès des personnes réfugiées, et ce, afin d’alimenter le processus de restructuration et de bonifications des services offerts », précise-t-il.

Cette formation pratique plait énormément à l’étudiant par la très forte autonomie qu’il a dans ses milieux de stage. « Les enseignants nous amènent à nous interroger sur notre désir et à choisir un milieu de stage cohérent avec celui-ci. » Outre les expériences professionnelles que lui ont apportées ses stages, M. Marier-Bouchard s’est également impliqué dans la vie étudiante en participant notamment à l’accueil des étudiants étrangers lors des rentrées universitaires. Il a même poussé plus loin l’expérience en mettant sur pied l’équipe du Noël interculturel qui invite les familles de Rimouski-Neigette à accueillir un ou des étudiants étrangers pendant la période des Fêtes.

L’étudiant au baccalauréat en psychosociologie des relations humaines souhaite mettre à profit les compétences développées durant sa formation en devenant consultant en évaluation participative. Ce type d’évaluation se distingue des méthodes traditionnelles par une participation active des différents acteurs directement impliqués dans un processus évaluatif de leur milieu. « J’aimerais accompagner des organisations à miser sur leurs forces et leur potentiel en leur révélant les perles de leur expertise et leur identité toute particulière », conclut Simon Marier-Bouchard.

Note : Il est encore possible de déposer une demande d’admission au baccalauréat en psychosociologie des relations humaines. À cet effet, consultez la liste de tous les programmes encore ouverts à l’admission pour l’automne 2019.