Sortir de l’UQAR en 2003 avec son diplôme en poche, entreprendre sa carrière sur les chapeaux de roues en récoltant de nombreuses distinctions pour la grande qualité de son travail, voilà le parcours fulgurant du diplômé en administration Karl-Hugo Pelletier, récemment nommé Vice-président associé aux Entreprises à la Banque Nationale pour les régions du Bas-Saint-Laurent, Gaspésie / Îles-de-la-Madeleine et Côte-Nord. Rencontre avec un diplômé natif d’Amqui fort sympathique à la carrière florissante.

Monsieur Pelletier, quels sont vos mandats actuels?

Mon secteur d’affaires s’occupe de tout ce qui touche les entreprises : du financement, mais également de l’accompagnement d’entrepreneurs pendant tout le cycle de durée de vie de leur entreprise, soit démarrage, croissance, maturité, déclin, transfert, etc. Pour faire ce travail, ça prend une équipe de gestionnaires de comptes.

Mon rôle consiste à diriger une équipe d’une douzaine de directeurs de comptes présents partout sur le territoire. Je les embauche, les forme, et assure les suivis. Je les accompagne également sur le terrain à l’occasion pour rencontrer des clients, futurs ou existants, pour trouver des solutions à des problèmes plus complexes. Le 2e volet de mon mandat consiste à faire du développement d’affaires et de favoriser le développement économique de nos régions. Je relève d’une vice-présidente basée à Québec. Nous sommes 4 vice-présidents adjoints pour couvrir l’ensemble du territoire, soit de Victoriaville vers l’Est, incluant le Saguenay et la Côte-Nord.

Que représente pour vous cette prestigieuse nomination de Vice-président associé aux entreprises à la Banque Nationale?

À la fin de mon baccalauréat, j’ai eu la chance d’être embauché par l’organisation très solide qu’est la Banque Nationale. Celle-ci me permet de relever de beaux défis et sait reconnaître ses gestionnaires performants. Je me trouve à la fois surpris et heureux par une pareille nomination. Surpris, car c’est le genre de poste qui arrive lorsque tu parviens au terme de ta carrière et j’ai seulement 38 ans. Depuis mon arrivée à la Banque en 2003 suite à ma formation à l’UQAR, j’ai toujours donné mon 100% pour mon employeur, car j’aime ce que je fais et j’aime le monde. Atteindre ce poste après 15 ans de banque, c’est un très bel accomplissement dont je suis bien fier. C’est également une fonction avec beaucoup de responsabilités, car de très gros dossiers vont dorénavant passer par mon bureau, par mon équipe. C’est un super accomplissement pour moi et c’est le fun de pouvoir le faire.

Durant votre carrière, vous avez reçu plusieurs distinctions en reconnaissance de la qualité de votre travail. Vous avez été nommé Banquier personnel de l’année à deux reprises et plus récemment, en 2018, Directeur Principal Marché PME de l’année, pour ne nommer que ceux-là. Quelle est la clef de votre succès?

Le mot qui caractérise le plus mon travail est la passion. J’adore le travail que je fais et l’organisation pour laquelle je travaille. Les gens que je rencontre le sentent bien et j’ai une facilité à trouver des solutions pour eux. Les gens l’apprécient. J’ai multiplié les postes à la banque depuis mon arrivée il y a 15 ans, du financement pour les particuliers aux services pour les entreprises, en passant par la direction d’une succursale, et j’ai toujours conservé cette même passion.

L’autre aspect qui fait partie de ma personnalité est le fait que j’aime avoir du plaisir, que cela soit au travail ou dans ma vie privée. C’était la même chose lorsque je travaillais au Baromètre (bar étudiant de l’UQAR à Rimouski), que j’organisais les Jeux du commerce, le Bal des finissants ou encore aujourd’hui comme vice-président pour la Chambre de commerce et d’industrie de Rimouski à titre de bénévole. J’aime voir le monde, discuter et avoir du plaisir avec eux. Cela n’a jamais changé et cela ne changera jamais. Ça fait partie de ma personnalité et cela, les gens l’apprécient je crois.

Le bénévolat, c’est important pour vous?

Oui, absolument. J’ai toujours fait du bénévolat afin d’appuyer différentes causes ou organismes qui me tenaient à cœur. Que cela soit à la Chambre de commerce comme je le mentionnais précédemment, à la présidence du Tournoi provincial de hockey mineur de Rimouski en 2012 ou ailleurs, j’aime pouvoir donner un peu de mon temps et être impliqué dans mon milieu. Je le fais comme toujours avec passion et détermination. Dans les prochaines années, je compte d’ailleurs m’investir encore davantage en ce sens.

15 ans plus tard, quels souvenirs gardez-vous de votre passage à l’UQAR?

Mon passage à l’UQAR fait partie des plus beaux souvenirs de ma vie. L’UQAR est une université où il y avait une proximité, c’était fantastique, comme une famille. Le fait de venir à l’UQAR a été la plus belle chose de ma vie en fait. J’y ai rencontré des amis extraordinaires ainsi que ma conjointe, avec qui nous avons maintenant une belle famille. J’ai eu à travailler fort pour atteindre mes objectifs académiques, mais j’ai également eu énormément de plaisir en côtoyant des gens formidables et faciles d’accès, qui étaient parfois des employés de l’université avec qui je garde contact encore aujourd’hui.

D’ailleurs, je suis toujours étudiant à l’UQAR où j’y poursuis une maîtrise en gestion des personnes en milieu de travail à temps partiel. J’adore mon université, ma 2e maison en fait ! Nous vivons dans un bel environnement, dans une belle région où la qualité de vie vaut son pesant d’or et je suis heureux de pouvoir me réaliser chez-nous.

Qui a été la personne la plus marquante pour vous durant votre passage à l’UQAR?

Le professeur Fernando Ouellet est celui qui m’a vraiment sorti de ma zone de confort en me forçant à aller là où je ne voulais pas aller. Avec le recul, je constate qu’il a drôlement bien fait. Son cours de statistiques m’avait véritablement poussé à dépasser mes limites.

Pour l’anecdote, à la collation des grades, alors que je débutais tout juste ma carrière à la Banque, le professeur Ouellet m’avait demandé à la blague si j’étais en train de lui signer un chèque en se penchant vers moi alors que je signais le livre d’or de l’UQAR. Il m’a ensuite félicité en me disant qu’il était fier de moi. Des gestes marquants comme ceux-là, tu ne peux pas oublier cela et je m’en souviens encore comme si c’était hier !

Pour l’aspect communautaire, j’ai énormément apprécié un gars comme Bernard Ouellet, alors directeur des Services aux étudiants (SAE), ainsi que Fabienne Henry, ma patronne au Baromètre avec qui j’ai eu bien du plaisir à titre de barman.