L’UQAR accueille plus de 450 étudiantes et étudiants étrangers chaque année. Au fil des ans, l’Université a développé plusieurs stratégies pour favoriser leur intégration et la réussite de leurs études universitaires. Une approche personnalisée qui distingue l’Université du Québec à Rimouski.

Les étudiantes et les étudiants étrangers inscrits à l’UQAR proviennent, entre autres, de la France, du Sénégal, de la Tunisie, de l’Algérie, du Maroc, du Congo, du Cameroun, de la Chine, de la Côte d’Ivoire, de la Belgique, de l’Argentine, des États-Unis, du Venezuela, du Brésil, de l’Italie, de la Guadeloupe et d’Haïti. « L’UQAR est une université cosmopolite. Le fait d’avoir des centaines d’étudiantes et d’étudiants étrangers fréquentant nos campus de Lévis et de Rimouski dynamise la vitalité culturelle de notre communauté universitaire et amène une ouverture sur le monde », observe le directeur des Services aux étudiants, Jean-François Ouellet.

Les Services aux étudiants de l’UQAR comptent des employées et des employés dont le mandat est d’accompagner les étudiantes et les étudiants étrangers dans leur intégration. « Nous avons développé une façon d’accueillir nos étudiantes et nos étudiants qui viennent de l’étranger. Notre objectif, c’est qu’ils soient bien à l’UQAR et dans leur ville d’accueil. La taille de notre université nous permet d’avoir une approche personnalisée. Par exemple, nous pouvons les prendre en charge dès leur arrivée à l’aéroport, les aider à se loger, les accompagner pour leur première épicerie et leur faire visiter la ville », explique M. Ouellet.

Au début de chaque année universitaire, les étudiantes et les étudiants étrangers sont accueillis dans le cadre d’une activité d’intégration. Cette activité est une occasion de leur présenter les services accessibles à l’Université et à proximité des campus universitaires. En outre, un programme de parrainage permet de mettre en lien des étudiantes et des étudiants qui viennent d’arriver à l’UQAR et d’autres collègues de leur pays d’origine qui sont déjà bien intégrés dans leur milieu.

Sur le plan de la formation, l’UQAR met à la disposition de la communauté étudiante un Centre d’aide à la réussite (CAR). Le CAR a pour mission d’offrir aux étudiantes et aux étudiants les meilleures chances de succès dans leurs études, notamment par l’initiation au travail universitaire, le perfectionnement en français et l’aide pour apprivoiser certains logiciels de bureautique.

Kelly Mbomba est diplômée au baccalauréat en administration.Kelly Mbomba est diplômée au baccalauréat en administration.Originaire de la République démocratique du Congo, Kelly Mbomba est diplômée au baccalauréat en administration, concentration finance d’entreprise. « J’ai choisi d’étudier à l’UQAR en raison de la taille de l’Université. J’avais déjà fait des études collégiales au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et fréquenté, durant une année, une université dont les cours se donnaient dans des amphithéâtres. Mais j’ai réalisé que ce que je cherchais, c’était une université où il est facile d’approcher les professeurs et où ceux-ci sont disponibles si nous avons des questions.  L’UQAR est une université où la taille des groupes facilite les échanges et la transmission de la matière enseignée », mentionne la diplômée qui a fait ses études au campus de Lévis.

Pour sa part, Jihed Bentahar est candidat au doctorat en ingénierie. Originaire de la Tunisie, il a opté pour l’UQAR en 2015 pour y réaliser une maîtrise en ingénierie. « J’ai choisi l’UQAR pour y faire de la recherche en biotechnologie et je ferais le même choix si c’était à refaire. Les professeurs sont passionnés et disponibles, et nous avons la possibilité d’effectuer plusieurs tâches, ce qui nous permet d’apprendre beaucoup de choses. » Dirigé par le professeur Jean-Sébastien Deschênes, M. Bentahar consacre son doctorat à la valorisation des microalgues pour des applications en pharmaceutique, en cosmétique et en alimentation.

Le sport et les activités parascolaires ont favorisé l’intégration de M. Bentahar. « J’ai développé un bon réseau social en jouant au volleyball, au soccer, à l’ultimate frisbee et en pratiquant le ski et les échecs », énumère le doctorant en ingénierie.

De son côté, Mme Mbomba connaissait bien le Québec lorsqu’elle est arrivée à l’UQAR, puisqu’elle y habitait depuis cinq ans. « Mon intégration a été facile, car je connaissais la culture québécoise. Mais lorsque j’en avais besoin, les Services aux étudiants étaient très accessibles. » 

L’intégration des étudiantes et des étudiants provenant d’autres pays au sein de la communauté universitaire demeure une priorité de tous les instants pour l’UQAR. « L’Université est une institution d’enseignement, mais c’est aussi un milieu de vie. Pour nous, il est essentiel que nos étudiantes et nos étudiants venant de l’étranger aient la meilleure expérience de vie parmi nous, et ce, de leur arrivée jusqu’à leur diplomation », conclut M. Ouellet.