La Galerie d’art Mouvement Desjardins de l’UQAR présente, du 8 au 20 septembre, l’exposition Tenter de peindre l’indicible de l’artiste peintre Bernadette Colombel.

Une quinzaine de tableaux composent cette exposition de l’artiste qui partage sa vie entre Rimouski et Paris, après avoir travaillé 28 ans dans la région du Bas-Saint-Laurent. À partir de modèles ou d’une image tirée d’un film, elle a peint des représentations humaines très colorées. « Le modèle n’est que le point de départ à une représentation qui s’appuie sur une autre réalité que celle de la perception. Un regard, une expression, un trait, qui se dégagent de chaque visage ou du corps, témoignent de la singularité du sujet au-delà des apparences », explique Mme Colombel.

Psychologue clinicienne et psychanalyste de formation, Bernadette Colombel s’est toujours intéressée à la peinture, mais elle pratique cet art intensément depuis qu’elle est à la retraite. Par la peinture, elle tente d’approcher l’insaisissable. « J’oscille entre l’expressionnisme et l’abstraction. Même s’il m’arrive de m’appuyer sur l’observable, je m’en dégage pour suivre ce qui s’impose à moi. Le résultat pictural de cette démarche m’échappe : celle-ci me fait passer de la position de peintre à celle de spectateur du tableau », mentionne Mme Colombel.

En 2014, Bernadette Colombel a obtenu une mention d’« artiste prometteuse » lors du Salon artistique de Bois-Colombes, en France. Elle a d’ailleurs participé à plusieurs expositions en France, notamment à Paris, ainsi qu’à Rimouski depuis une demi-douzaine d’années. L’exposition Tenter de peindre l’indicible est présentée à la Galerie d’art Mouvement Desjardins de l’UQAR du 8 au 20 septembre. Le vernissage aura lieu le 8 septembre à 15 h. La galerie d’art est ouverte tous les jours de 9 h à 21 h.