Originaires de la Guadeloupe, Anaëlle Devarieux et Elliot Viard ont choisi l’UQAR pour venir étudier au baccalauréat en biologie, concentration sciences marines. Une expérience de formation universitaire qui leur permet de concilier les connaissances théoriques aux apprentissages pratiques.

Née à Pointe-à-Pitre dans la commune de la Grande-Terre en Guadeloupe, Anaëlle Devarieux a eu l’occasion de rencontrer les conseillères en recrutement Vicky Jean et Catherine Côté avec lesquelles elle a pu découvrir l’UQAR et tout particulièrement le baccalauréat en biologie. Un domaine qui la passionne du fait du milieu dans lequel elle a toujours évolué. « Je viens d’une petite île, mon père est marin pêcheur et mon grand-père était dans la marine. Je voulais étudier dans un domaine en lien avec le milieu dans lequel j’ai grandi. Mon intérêt pour l’océanographie s’est développé et j’espère pouvoir aider mon père avec les connaissances que je vais acquérir au cours de mes études », indique Mme Devarieux.

Habitant à Saint-Claude dans la commune de la Basse-Terre, Elliot Viard a lui aussi rencontré Vicky Jean lors d’une mission de l’UQAR en Guadeloupe. Son intérêt pour la biologie s’inscrit également dans les milieux dans lesquels il a grandi. « Je pêche depuis que je suis tout petit. J’ai grandi en Corse avant d’arriver en Guadeloupe il y a 5 ans, j’ai toujours été en contact avec la mer ! J’ai envie de l’étudier, de voir comment fonctionne cet organisme. Je voulais me diriger vers un domaine qui va être déterminant pour le futur, c’est pour ça que je suis ici », explique M. Viard.

Les deux étudiants ont eu l’occasion de se rencontrer une fois arrivés à l’UQAR où ils suivent les mêmes cours. Ils apprécient l’un et l’autre la proximité qui existe entre les professeurs et les étudiants ainsi qu’avec les auxiliaires de recherche. Ils ont pu constater des différences entre les approches pédagogiques, une différence qui leur plait beaucoup. Ils ont notamment pu effectuer une sortie terrain sur plusieurs sites, dont une rivière chaude, pour effectuer des prélèvements de micro-organismes.

« J’adore tout le processus, nous prélevons des échantillons lors d’une sortie terrain, on les étudie ensuite en laboratoire et nous devons rédiger par la suite un rapport : on est acteur tout au long du processus, c’est très intéressant », déclare Elliot Viard.

Anaëlle Devarieux apprécie tout particulièrement le déroulement des tâches effectuées lors de leur sortie : « J’ai adoré attraper des micro-organismes : des tricoptères, plécoptères, diptères, odonates ou encore des mégaloptères, on a utilisé pour cela du matériel adéquat. Le fait de travailler dans la rivière a été génial ! »

Le baccalauréat en biologie de l’UQAR se démarque par la place qu’il accorde aux travaux en laboratoire. La formation permet aux étudiantes et aux étudiants d’acquérir des connaissances en botanique, en zoologie, en écologie, en physiologie et en biochimie.