Natif de Shediac au Nouveau-Brunswick, le diplômé en administration et en gestion de projet, Frédérick Dion, est un personnage hautement apprécié par les membres de la collectivité universitaire de l’UQAR à Lévis. Œuvrant dans un mandat mixte touchant les Terrains et bâtiments et les besoins particuliers, celui-ci a également choisi de donner du temps à son alma mater par sa nomination à titre d’administrateur bénévole à la Fondation de l’UQAR. Rencontre avec un professionnel coordonnateur à l’administration / Services à la communauté universitaire fort sympathique qui entrevoit le développement du futur centre sportif de l’UQAR à Lévis avec beaucoup d’optimisme.

Fréérick DionFréérick DionPourquoi l’UQAR pour tes études?

J’ai fait mes études en techniques administratives au Cégep de Lévis-Lauzon tout en demeurant chez mes parents à Charny et des représentants de l’UQAR sont venus nous rencontrer à l’école. L’idée de poursuivre mes études à l’UQAR a alors attisé ma curiosité. Les cours se donnaient au Collège de Lévis avec des classes pas trop grosses, quasiment identiques à celles d’un Cégep. Le prospectus était vraiment intéressant et je connaissais déjà deux personnes qui étudiaient là-bas. J’étais convaincu qu’à la fin de mon baccalauréat, j’allais trouver quelque chose d’intéressant dans mon domaine même si l’UQAR n’était pas très connue à l’époque, dans un environnement où l’Université Laval était très présente. Cela fût un choix que je n’ai jamais regretté par la suite.

Pourquoi as-tu choisi l’UQAR pour ta carrière professionnelle?

C’est par un concours de circonstances, lors de l’arrivée du projet du nouveau campus de l’UQAR à Lévis. À la fin de mes études de baccalauréat en 2004, j’ai occupé quelques postes à différents endroits. C’est lors d’une soirée où je faisais du bénévolat pour les équipes sportives du Cégep de Lévis-Lauzon que mon destin a changé. Par un heureux hasard, en novembre 2006, j’ai croisé le directeur administratif de l’UQAR-Lévis de l’époque, monsieur Serge Bérubé. Je lui ai mentionné que je cherchais autre chose côté professionnel. Il m’a alors dit qu’il cherchait justement quelqu’un pour l’aider à gérer le projet de construction du nouveau campus de l’UQAR à Lévis et il m’a fait une proposition pour un premier contrat. Après une dizaine de contrats successifs pour différentes phases du projet, j’ai réussi à entrer à l’Université grâce à l’ouverture d’un poste que j’ai obtenu. 

Durant mes études à l’UQAR, j’étais très impliqué dans la vie étudiante en étant, par exemple, président du Club entrepreneuriat étudiant de l’UQAR. Notre groupe trouvait que nous avions un manque au Collège de Lévis pour une salle d’entraînement et nous nous étions entendus avec la direction des Services administratifs de l’UQAR pour créer un projet. Cela m’a permis de tisser des liens avec des gens de l’UQAR, dont Serge Bérubé. Nous avions réussi à aller chercher un peu de financement, tout en récupérant des équipements de l’UQAR à Rimouski. Le plaisir que j’ai eu à travailler sur différents projets avec des gens intéressants comme Serge ou Sébastien Dubé durant mes études a stimulé un désir de travailler par la suite pour l’institution à partir de 2006. Plus jeune, j’ai toujours voulu travailler dans une école, dans un milieu hautement stimulant qui me permettrait de demeurer jeune.

L’UQAR, c’est aussi l’endroit où j’ai rencontré ma blonde, Isabelle Parent, alors qu’elle m’appelait à la maison pour faire de la surveillance d’examen! C’était en 2005 et aujourd’hui, Isabelle est la mère de mes enfants et deviendra ma femme l’automne prochain! Je l’avais rencontrée par hasard en 2006 lors du Festival d’été de Québec en la saluant sans qu’elle me reconnaisse! Cette anecdote nous fait bien sourire encore aujourd’hui.

Quels sont tes mandats à l’UQAR?

Je m’occupe de l’administration du Service des Terrains et bâtiments au campus de l’UQAR à Lévis. Je suis la personne qui sera interpelée pour toute demande relative à la gestion des approvisionnements dont les commandes et les rapports d’étapes. Je gère également le Service d’aide pour les étudiants ayant des besoins particuliers. Lorsque j’ai obtenu ce nouveau mandat en 2013, il y avait 40 étudiantes et étudiants ayant droit à des accommodements. Aujourd’hui, on parle de plus de 130 personnes avec qui je dois travailler pour les aider à poursuivre leurs études à l’UQAR. Avec le temps, j’ai développé de nouvelles aptitudes professionnelles qui font en sorte de me permettre de travailler sur différents mandats liés au développement de l’UQAR.

Et maintenant, tu as accepté de donner de ton temps pour la Fondation…

J’ai accepté de siéger au conseil d’administration de la Fondation de l’UQAR car j’ai un fort sentiment d’appartenance envers l’Université. Je suis deux fois diplômé de l’UQAR et c’est dans un esprit de continuité que je souhaitais redonner. Dès mon entrée à l’UQAR comme étudiant en janvier 2002, je vivais quelque chose d’unique avec cette université où je me sentais chez moi en partant. Je savais alors que je pourrais faire un grand bout à l’UQAR et le temps me donne raison aujourd’hui. La Fondation de l’UQAR redonne beaucoup à la communauté de diverses manières et je voulais, à titre personnel, m’impliquer dans cette aventure, avec les autres membres du conseil d’administration et l’énergique équipe en place à la Fondation.