Après avoir obtenu un baccalauréat en génie des procédés à l’Institut national des sciences appliquées et de technologie (INSAT) à Tunis, Wafa Ben Dakhlia a décidé de poursuivre ses études à la maîtrise en ingénierie à l’UQAR. Un programme qui lui permet de réaliser un projet de recherche novateur sur la désalinisation de l’eau et les énergies renouvelables.

Wafa Ben Dakhlia a un parcours professionnel riche. Après sa formation en génie des procédés, elle a été formatrice auprès des industries environnementale et pharmaceutique. Mais son désir de poursuivre ses études à la maîtrise et son intérêt pour le Québec l’ont amenée à s’inscrire à l’UQAR. « Je voulais tourner mon profil d’ingénieur vers le service de la cause environnementale, précisément l’intégration des énergies renouvelables. J’étais certaine que cette maîtrise à l’UQAR m’apporterait le plus ce que je cherchais et la réalisation de mon but. Le Québec est réputé pour le niveau très haut de son système d’enseignement et je voulais acquérir une formation blindée qui me permettrait d’y travailler et d’y vivre », explique l’étudiante.  

La maîtrise en ingénierie a été un véritable défi pour l’étudiante qui s’est penchée sur des domaines qu’elle connaissait moins bien. « Le programme de la maîtrise comprend des connaissances nouvelles pour moi, plus orientées vers la mécanique et l’électrique. La réussite de certains cours a été plus laborieuse, mais je suis fière d’y être parvenue, d’autant plus que j’en sors plus compétente. Je dirais que ma maîtrise représente un défi à la taille de ma motivation. J’y apprends de nouvelles connaissances et de nouvelles méthodes de collaboration qui me serviront sur le plan professionnel. J’espère que par mon travail, j’ouvrirai la voie vers une meilleure accessibilité à l’eau potable dans le monde », précise l’étudiante.

Après deux ans de travail, Wafa Ben Dakhlia arrive à l’étape finale de sa maîtrise. Son projet porte sur la conception d’une station autonome de désalinisation de l’eau alimentée par un mix d’énergies renouvelables. L’étudiante est encadrée par les professeurs Jean-Sébastien Deschênes et Adrian Ilinca. Son projet est financé par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et est effectué, dans le cadre de sa partie pratique, en partenariat avec la firme Puribec. « L’objectif de ce projet est d’explorer la possibilité d’alimenter un système d’osmose inversé par les énergies renouvelables, et de simuler sa performance dans un milieu isolé. Le travail effectué amène des conclusions pratiques et des recommandations quant au dimensionnement et à la configuration du système entier, pour des réalisations futures », explique-t-elle.

Wafa Ben Dakhlia vit à l’UQAR une expérience très enrichissante. Elle a pu faire la connaissance de nouvelles personnes qui forment aujourd’hui son cercle d’amis. « J’ai appris de nouvelles compétences scientifiques auprès de professeurs très compétents et généreux. Le réseautage est la clé de la réussite ici et c’est ce que j’ai appris à faire au sein de l’UQAR. Je ne regrette pas mon choix d’être venue étudier dans cette université. »

L’étudiante s’est par ailleurs impliquée dans plusieurs organismes et activités à la fois dans l’université et dans la ville de Rimouski. Elle a notamment été membre du comité des étudiants du cycle supérieur en génie à l’UQAR et elle a fait partie de l’association à but non lucratif Cabaret de la diversité, un organisme qui a pour objectif d’encadrer les nouveaux immigrants à Rimouski et dans la région du Bas-Saint-Laurent. « Ces activités m’ont beaucoup aidée dans mon effort d’intégration, ce qui m’a permis d’avoir une vie sociale riche. Et puis, elle m’a permis de participer à un deuxième grand défi pour moi, l’opportunité d’être coordinatrice des bénévoles au festival hivernal de Rimouski, Rikifest », mentionne l’étudiante.

Wafa Ben Dakhlia a le désir de rester au Québec après l’obtention de son diplôme et espère pouvoir intégrer un travail qualifié dans la province, et tout particulièrement dans la ville de Rimouski qui l’a séduite. Elle espère trouver un emploi dans l’ingénierie, le conseil ou la coordination de projets. « Plus tard, j’aimerai poursuivre au doctorat alors pourquoi pas retourner à l’UQAR ! », conclut-elle.