Les enseignantes et les enseignants ont particulièrement été mis à l’épreuve par le contexte entourant la pandémie de la COVID-19. Une recherche s’intéressant à leur vécu est amorcée par la professeure en gestion des ressources humaines Catherine Beaudry.

Ce projet de recherche vise à mieux comprendre quels ont été les impacts liés aux mesures de confinement et de déconfinement sur les enseignantes et les enseignants des niveaux primaire, secondaire, de l’éducation aux adultes et de la formation professionnelle travaillant dans les écoles francophones du Québec. « La recherche a pour objectif de les questionner sur leur vécu au regard des changements occasionnés par le contexte de la pandémie. L’étude va se pencher sur leurs conditions de travail, sur l’organisation de leur travail, sur leur santé et leur sécurité au travail et, enfin, sur leur identité professionnelle », explique la professeure Beaudry.

Les enseignantes et les enseignants sont invités à remplir un questionnaire en ligne en cliquant ici. « Les données recueillies sont entièrement confidentielles et l’anonymat des répondantes et des répondants est garanti. Le projet de recherche vise à brosser un portrait fidèle de la façon dont les enseignantes et les enseignants ont traversé cette période jamais vue sur les plans professionnel et personnel. Maintenant que l’année scolaire touche à sa fin, c’est un bon moment pour faire un retour sur ces moments marquants », observe le professeure Beaudry.

Notons que le questionnaire requiert moins de 15 minutes pour le remplir. Il est possible d’y répondre jusqu’au 30 juin. Les enseignantes et les enseignants qui prendront part à l’étude pourront recevoir le rapport de recherche s’ils le désirent. Les personnes qui souhaitent avoir plus de précisions sur la démarche de la professeure en gestion des personnes humaines sont invitées à lui envoyer un courriel à l’adresse suivante : Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

La pandémie de la COVID-19 marquera longtemps le marché du travail, conclut la professeure Beaudry. « Le Québec a connu une hausse du taux de chômage la plus élevée depuis 1976, année où de telles statistiques ont commencé à être comptabilisées. C’est un revirement de situation exceptionnel sur le marché du travail.  Si, avant le contexte de pandémie, une rareté de la main-d’œuvre était constatée dans un grand nombre de secteurs au Québec, un bassin de main-d’œuvre plus grand semble maintenant disponible pour les employeurs. Quant aux chercheuses et aux chercheurs d’emploi, on observe qu’ils sont attirés vers des emplois durables et qui offrent la possibilité d’effectuer du télétravail. À cet égard, les difficultés à recruter ou à conserver la main-d’œuvre demeurent une réalité importante dans certains secteurs d’activités. »