Plusieurs universités québécoises, dont l’UQAR, viennent de lancer un premier Observatoire de la formation professionnelle du Québec. Accessible sur le site ObservatoireFP.org, cette nouvelle vitrine vient positionner ce secteur de formation comme un élément essentiel du développement économique et social.

L’Observatoire est le fruit de la mobilisation de professeures et de professeurs de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), de l’Université de Sherbrooke (UdeS) et de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), cinq établissements universitaires qui offrent un baccalauréat en enseignement professionnel.

(Photo : Aw Creative, Unsplash)(Photo : Aw Creative, Unsplash)« Nous avons mis en commun nos forces et cette complémentarité a permis de créer un premier Observatoire dont la mission est de soutenir les enseignantes et les enseignants à la formation professionnelle dans leur développement et de faire valoir l’impact de la formation professionnelle pour le développement socioéconomique du Québec », explique la professeure Nathalie Gagnon, qui est la directrice du programme de baccalauréat en enseignement professionnel à l’UQAR.

L’Observatoire de la formation professionnelle du Québec offre un accès à des ressources technopédagogiques et aux plus récentes recherches et connaissances sur la formation professionnelle. « L’Observatoire a été créé dans un esprit de concertation, et non de compétition entre les cinq universités partenaires. Nous sommes confiants que cette vitrine deviendra une référence dans le domaine de la formation professionnelle », ajoute la professeure Gagnon.

Le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur a accordé un financement de 864 000 $ pour le démarrage de ses activités. On compte près de 10 000 enseignantes et enseignants à la formation professionnelle au Québec et plus de 123 000 élèves inscrits dans une variété de 164 programmes. Mentionnons que l’Observatoire est dirigé par la professeure Chantale Beaucher, de l’UdeS.