La Chaire de recherche sur la persévérance scolaire et la littératie (CPEL) a présenté sa deuxième édition de la Journée étudiante de la recherche en éducation. Une dizaine d’étudiantes et d’étudiants à la maîtrise et au doctorat en éducation y ont présenté leurs travaux sur des enjeux clés dans le domaine.
Cette journée a eu lieu le 3 mars dernier en mode virtuel. Organisée en collaboration avec le Comité de programmes d’études de cycles supérieurs en éducation, l’activité a permis aux étudiantes et aux étudiants d’échanger avec leurs pairs au sujet de leurs travaux de recherche réalisés dans le cadre de leur maîtrise en éducation (profils recherche et professionnel) ou de leur doctorat en éducation.
Plusieurs enjeux d’actualité ont été discutés lors de cette journée. Parmi ceux-ci, mentionnons le développement de l’habileté des enfants du préscolaire à faire des inférences, l’intégration d’un logiciel de cartographie de la connaissance dans une situation d’enseignement-apprentissage en sciences au primaire, les croyances et les pratiques relatives à la différenciation pédagogique, les pratiques en enseignement du français langue seconde en Ontario, le rôle médiateur de la relation élève-enseignant sur le développement des symptômes dépressifs des jeunes ayant des problèmes de comportement extériorisés, la compétence relationnelle chez les enseignants du secondaire au Québec, le pouvoir agir de jeunes du Québec face aux changements climatiques, le désengagement et le développement professionnel des enseignants d’expérience au secondaire et l’insertion professionnelle d’enseignants débutants en adaptation scolaire et sociale à l’ordre secondaire.
Les étudiantes et étudiants ont présenté leurs travaux sous la forme d’une communication orale courte, dont l’objectif était d’en faire valoir la pertinence sociale, tel que proposé par le thème choisi cette année : Mon projet, pour faire une différence…. « Ce type d’exercice permet de développer des compétences communicationnelles en vulgarisation scientifique. C’est très formateur pour les étudiantes et les étudiants et les discussions avec les autres chercheurs leur permettent d’enrichir leurs réflexions par rapport à leurs projets », mentionne la titulaire de la Chaire de recherche sur la persévérance scolaire et la littératie, la professeure Natalie Lavoie.
La maîtrise en éducation permet aux étudiantes et aux étudiants de connaître les différentes approches de recherche dans ce domaine, d’en comprendre les principaux fondements et d’approfondir leurs connaissances. Le doctorat (doctorat réseau UQAM) forme, quant à lui, à la recherche de pointe en éducation et vise à assurer l’évolution des connaissances scientifiques dans cette discipline.
En activité depuis janvier 2010, la CPEL contribue à contrer le décrochage et à relever le niveau de littératie des élèves de la région. Elle soutient également la formation de futurs chercheurs dans le domaine de l’enseignement et de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture en favorisant l’implication d’étudiants de tous les cycles dans ses activités.