Dans le cadre de la sixième présentation du Forum national sur la réconciliation qui se tient du 21 au 23 septembre, l’UQAR s’engagera à favoriser l’accessibilité aux études supérieures pour les étudiants et les étudiantes des Premiers peuples sur la Côte-Nord. Son recteur, François Deschênes fera part de l’initiative de l’établissement universitaire lors de l’événement pancanadien, coorganisé par l’Université du Québec, l’Université Laval et de nombreux partenaires autochtones.

« L’Université souhaite profiter du déploiement des activités d’enseignement à sa nouvelle antenne de Baie-Comeau pour engager un dialogue constructif avec les communautés innues et mettre en place diverses mesures facilitant leur accessibilité aux études postsecondaires et l’augmentation des taux de diplomation », a affirmé Mélanie Gagnon, vice-rectrice à la planification et aux partenariats de l’UQAR et présidente du comité institutionnel en équité, diversité et inclusion.

Prenant appui sur une collaboration interordres entre l’UQAR et le Cégep de Baie-Comeau, le projet se décline en cinq mesures. Parmi celles-ci : la formation d’un comité-conseil composé de membres du personnel des deux établissements et de représentants des Peuples autochtones, le développement de formations, la délocalisation d’un programme contingenté avec des places réservées aux membres des Premiers peuples et l’octroi de bourses d’études destinées aux Innus souhaitant se familiariser avec la recherche scientifique.

Enfin, la cinquième mesure s’inscrit dans le cadre d’une démarche de sécurisation culturelle. Les membres du personnel seront mobilisés afin d’assurer une intégration harmonieuse et valorisante des étudiantes et des étudiants des Premiers Peuples dans leur établissement respectif, notamment par des formations pour les sensibiliser aux réalités et aux enjeux vécus par les personnes autochtones.

L’ensemble des engagements de l’établissement universitaire vise à réduire les écarts à l’égard des taux de diplomation entre les membres des Premiers peuples et les allochtones, tout en offrant des parcours d’études mieux adaptés à la réalité des communautés autochtones vivant loin des grands centres. « L’Antenne de l’UQAR à Baie-Comeau réduit l’impact de la distance qui, pour plusieurs, peut être un facteur décisif dans la réflexion entourant la poursuite des études postsecondaires », a soutenu Mélanie Gagnon.

Par ailleurs, puisque le 30 septembre est la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, les membres de la communauté universitaire sont invités à porter un vêtement ou un accessoire de couleur orange pour commémorer la tragédie des pensionnats autochtones.