L’Université du Québec à Rimouski a remis la médaille de l’UQAR à l’haltérophile Maude Charron. Une distinction qui souligne à la fois le caractère exceptionnel de l’exploit ainsi que la détermination et la persévérance de l’olympienne qui a remporté une médaille d’or aux Jeux de Tokyo.

Le 27 juillet dernier, Maude Charron, originaire de Sainte-Luce, est devenue championne olympique en remportant la médaille d’or en haltérophilie chez les moins de 64 kg aux Jeux de Tokyo. « En reconnaissance de cet exploit qui mérite toute notre admiration, nous lui décernons aujourd’hui la Médaille de l’UQAR. Maude Charron est une athlète hors du commun. Elle a montré au monde entier qu’aucun rêve n’est inaccessible lorsque les efforts nécessaires sont faits pour les atteindre », souligne le recteur François Deschênes

Plus tôt en avril, Maude Charron avait décroché trois médailles d’or aux Championnats panaméricains, établissant des records continentaux dans sa catégorie. Des résultats obtenus alors qu’elle a été forcée de s’entraîner pendant plus d’une année dans le garage de son père, n’ayant pas accès à une salle d’entraînement en raison des mesures sanitaires.

En plus d’être originaire de la région, Maude Charron fait également partie des diplômées et des diplômés de l’Université du Québec à Rimouski. Elle y a réalisé un certificat en gestion des ressources humaines. Afin de garder en mémoire les exploits de cette diplômée et que cela puisse inspirer d’autres étudiantes ou étudiants, actuels ou futurs, ainsi que des membres de la communauté, une photo de Maude Charron sera installée dans la salle d’entraînement du campus de Rimouski, laquelle sera accompagnée d’un message inspirant que cette dernière souhaite livrer à la communauté universitaire.

« À travers ces gestes, l’UQAR souhaite que l’exemple de cette diplômée qui a atteint la plus haute marche du podium olympique demeure dans la mémoire collective. Son parcours a été semé d’embûches, dont les nombreuses difficultés liées à la pandémie, et malgré cela, elle n’a jamais baissé les bras. Il est important pour l’Université de la féliciter, mais aussi de faire en sorte que son exemple puisse servir de modèle pour toute personne qui souhaite se dépasser et viser l’excellence même en région », conclut le recteur Deschênes.