Le 9 décembre dernier, une délégation de l’UQAR a été reçue à l’École d’études autochtones (ÉÉA) de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) à Val-d’Or. Le groupe ne pouvait espérer meilleur interlocuteur pour ancrer sa réflexion sur la manière de planifier son approche autochtone qu’une université qui a placé les Premiers Peuples au cœur de sa fondation et de son développement.

C’est avec une grande générosité que l’UQAT a partagé sa vaste expertise sur la question. Le recteur de l’UQAT, Vincent Rousson, a d’ailleurs consacré toute sa journée avec la délégation de l’UQAR. Janet Mark, conseillère stratégique à la réconciliation et à l’éducation autochtone, Mathieu Noury, vice-recteur adjoint au développement des services et de partenariats par intérim et Laurie Chabot, chargée de projet, ont abordé l’approche UQAT avec les Premiers Peuples et les Inuit et la manière dont elle s’est déployée au fil du temps. Puis, Francis Lévesque, directeur du module de l’ÉÉA, en a présenté la vision et l’offre de formation ainsi que son Unité de recherche, de formation et de développement en éducation en milieu autochtone (URFDÉMA).

L’École d’études autochtones de Val-d’Or offre des programmes spécialement conçus pour les étudiantes et les étudiants autochtones, mais aussi à toute personne ayant un intérêt pour les questions autochtones. Elle innove pour promouvoir la recherche et l’enseignement pour, par et avec les Premiers Peuples. « Nous, on participe à la réconciliation par l’éducation », résume Janet Mark, conseillère stratégique à la réconciliation et à l’éducation Autochtone.  

À l’issue de cette journée, Mélanie Gagnon, vice-rectrice à la planification et aux partenariats et présidente du CIEDI à l’UQAR souligne que « cet accueil de l’UQAT a été une occasion unique d’apprendre sur les meilleures façon de mettre de l’avant des actions concrètes pour bien prendre en compte les enjeux et réalités autochtones à l’Université en passant par la formation portant sur les enjeux autochtones destinée au personnel, par du soutien au corps professoral pour développer une approche pédagogique décoloniale ».