La toute première cohorte au baccalauréat en kinésiologie s’est mis en mode stage de fin d’études au cours des derniers mois. Permettant de mettre en pratique les notions apprises depuis le début de leur parcours universitaire, ces stages sont une occasion unique de découvrir des milieux professionnels diversifiés et aux défis stimulants.

En tout, 12 étudiantes et étudiants en kinésiologie ont effectué le dernier stage de leur formation en 2021. « Le stage 3 est d’une durée de 180 heures et permet d’explorer un domaine particulier en kinésiologie. Les milieux de stage sont très variés, allant du réseau de la santé aux équipes sportives en passant par les centres d’entraînement et les cliniques privées. C’est le stage lors duquel les étudiantes et les étudiants sont amenés à prendre en charge une personne ou un groupe qui a besoin des services d’un kinésiologue », explique la professeure Andrée-Anne Parent.

Naomi Lejeune a réalisé le troisième stage de son baccalauréat en kinésiologie au département des maladies chronique du Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent. Elle a pu se joindre à une équipe multidisciplinaire qui regroupe plusieurs spécialistes de la santé, comme des physiothérapeutes, des ergothérapeutes, des nutritionnistes, des travailleuses et travailleurs sociaux, des infirmiers et des infirmières et bien sûr des kinésiologues.

« Mon rôle consistait à effectuer le travail du kinésiologue avec une population ayant des maladies chroniques. J’avais donc à effectuer des entrevues initiales afin d’aider la clientèle à adopter un mode de vie plus actif en tenant compte de leurs différentes pathologies, à faire des suivis de rencontre pour évaluer les objectifs et priorités, ajuster le programme d’exercices proposé tout en tenant compte de la motivation et des barrières à l’activité physique de la clientèle. Je devais aussi superviser un plateau d’entraînement et rédiger des notes cliniques », indique Mme Lejeune.

Pour sa part, Marilou Caron a effectué son stage 3 au sein du Club de soccer Fury de Rimouski. Elle a eu l’occasion de travailler auprès de deux groupes, soit des jeunes âgés entre 4 et 14 ans évoluant dans la catégorie récréative ainsi que des jeunes de 9 à 18 ans faisant partie du groupe compétitif.

« Les objectifs étaient différents selon les groupes. Dans la catégorie récréative, je travaillais avec les jeunes afin de les inciter à adopter une pratique physique régulière à long terme. Pour la catégorie compétitive, on visait à maximiser le développement du plein potentiel des athlètes et à développer un modèle d’échauffement pour chaque groupe d’âge. Tout au long du stage, j’avais comme tâches de préparer des séances d’entraînement, d’animer des groupes en présence et en mode virtuel, de superviser les jeunes sur le terrain et de créer une brochure sur les saines habitudes de vie », explique Mme Caron.

Michael Dupont a joint l’équipe de la clinique Physiothérapie Mouvement Plus pour son stage. La clientèle de cette clinique est très variée : on y retrouve des personnes de toute tranche d’âge ayant subi des blessures, des accidents de la route, des accidents de travail ou encore des blessures dans la pratique d’un sport. En plus d’évaluer la condition physique des personnes, M. Dupont a travaillé avec celles-ci afin qu’elles améliorent leur condition physique pour réaliser des tâches quotidiennes en fonction de leurs besoins spécifiques.

« Comme il s’agit d’une clinique multidisciplinaire, j’ai travaillé avec des physiothérapeutes, des ergothérapeutes ainsi que des techniciens en réadaptation physique. J’ai assisté à une rencontre avec un client pour chacune de ces professions pour être en mesure de bien comprendre leur rôle en sein de la clinique. De cette façon, il est plus facile de comprendre le rôle du kinésiologue dans cette organisation », observe le finissant au baccalauréat en kinésiologie.

Reconnu par la Fédération des kinésiologues du Québec (FKQ), le baccalauréat en kinésiologie vise à former des spécialistes de l’activité physique qui utilisent le mouvement à des fins de prévention, de traitement et de performance. « Tout au long de leur formation, les étudiantes et les étudiants abordent des notions comme l’anatomie, la physiologie, la biomécanique, la nutrition, la psychologie du sport, l’activité physique, l’apprentissage moteur et la kinésiologie clinique. Le stage 3 leur permet d’appliquer concrètement toutes les connaissances acquises pendant leur formation et de se préparer pour le marché du travail », conclut la professeure Parent.