Le soutien, la formation des ressources enseignantes et l’innovation pédagogique sont au cœur de la mission du nouveau Centre de pédagogie universitaire (CPU) de l’UQAR. Très sensibles aux enjeux pédagogiques et technopédagogiques de notre époque, exacerbés par les derniers mois de pandémie, les ressources du CPU sont dédiées à l’enrichissement de l’enseignement du corps enseignant afin de favoriser la réussite étudiante.

Le Centre de pédagogie universitaire a été créé à l’automne 2020. « L’amélioration de la pédagogie universitaire est une priorité institutionnelle pour l’Université du Québec à Rimouski. La mise sur pied du CPU s’inscrit dans la volonté de l’Université d’identifier et de proposer des initiatives pour enrichir les méthodes d’enseignement et contribuer à offrir un parcours universitaire stimulant aux étudiantes et aux étudiants », indique la vice-rectrice à la formation et à la recherche, Dominique Marquis.

Il n’est plus rare d’entendre parler de classe inversée, de jeux sérieux, de forums de discussion comme stratégies pédagogiques, car on retrouve désormais une diversité de modes d’enseignement, observe le responsable du Centre de pédagogie universitaire, Daniel LaBillois, qui compte une trentaine d’années d’expérience dans le domaine de l’éducation. « L’évolution et la démocratisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) ont modifié le modèle traditionnel qui regroupait la ressource enseignante et les étudiantes et les étudiants au même endroit et la pandémie a fortement accéléré ce changement. Le défi, c’est de maintenir la qualité de la formation offerte tout en profitant de la flexibilité des différents modes d’enseignement. »

Le CPU compte sur une équipe de six conseillères en pédagogie et en technopédagogie. Il s’agit de Julie Chamberland, de Marie-Eve Gonthier, de Véronique Laflamme, de Brigitte Morin, d’Emilie Ringuet et de Geneviève Samson. « Notre équipe est passionnée par la pédagogie et l’innovation. Le Centre de pédagogie universitaire est là pour appuyer les ressources enseignantes dans la réussite de leurs étudiantes et de leurs étudiants dans une perspective d’inclusion, d’évolution des pratiques d’enseignement et d’accessibilité à la formation universitaire », ajoute M. LaBillois. Une nouvelle infolettre permettra au CPU de communiquer plus étroitement avec les ressources enseignantes.

Le Centre de pédagogie universitaire développe plusieurs outils pour les ressources enseignantes, dont quatre formations pour préparer la rentrée, des séances d’expérimentation dans des salles hybrides et des tutoriels sur différents outils pédagogiques et numériques. En outre, le Fonds de pédagogie universitaire a récemment relancé son appel de projets. Cet automne, le CPU constituera des communautés de pratique sur différents enjeux de pédagogie universitaire, en plus de continuer à offrir du soutien aux ressources enseignantes. « Le CPU se dotera dans les prochains mois de son propre site Web pour faire connaître ses activités et informer la communauté universitaire sur des pratiques d’enseignement innovantes et des outils technopédagogiques pertinents pour les ressources enseignantes », ajoute M. LaBillois.

Le fait d’être actif au sein de plusieurs organisations dédiées à la formation permet au Centre de pédagogie universitaire d’avoir une communauté de pratique élargie. En plus de siéger aux différents comités du regroupement FADIO (Formation à distance interordres), des membres du CPU participent aux activités du Groupe d’intervention et d’innovation pédagogique (GRIIP) et collaborent avec les centres de pédagogie des autres constituantes du réseau de l’Université du Québec.

L’Université du Québec à Rimouski se démarque depuis des années par ses formations qui préparent ses diplômées et ses diplômés à la réalité du marché du travail. « L’UQAR est reconnue pour sa pédagogie qui combine le contenu des cours et les apprentissages pratiques. Cela donne une signature particulière à l’Université et permet d’offrir des formations qui font écho à ce que vont vivre les étudiantes et les étudiants dans le cadre de leurs futures activités professionnelles », conclut M. LaBillois.