L’Université du Québec à Rimouski présentera une école d’été en culture numérique et gestion des données de recherche sur le thème de la Nouvelle-France maritime du 12 au 17 juin. Une première pour l’UQAR.

Une vingtaine d’étudiantes et d’étudiants sont inscrits à cette école d’été consacrée au fonds d’archives de l’Amirauté de Québec. « Il s’agit d’une formation intensive visant l’acquisition de compétences dans l’utilisation des outils numériques de recherche en histoire et en gestion de données en recherche », explique le professeur Maxime Gohier. « Pendant l’école d’été, les étudiantes et les étudiants auront l’occasion de voir l’ensemble du cycle de vie des données de recherche. »

La constitution d’un corpus numérique, la paléographie et la transcription, la reconnaissance d’écriture manuscrite à l’aide du logiciel Transkibus, le balisage des métadonnées, le traitement et la création des bases de données ainsi que la gestion éthique des données de recherche figurent parmi les notions et enjeux étudiés pendant cette école d’été en culture numérique et gestion des données de recherche.

Atelier

Un atelier sur l’histoire et la culture numérique sera présenté dans le cadre de l’école d’été à l’attention des chercheuses, des chercheurs, des professionnelles et des professionnels en conservation du patrimoine documentaire souhaitant se former à la technologie de la reconnaissance des écritures manuscrites. « Depuis cinq ans, la HTR – pour Handwritten Text Recognition – révolutionne les humanités numériques. Bien qu’elle soit encore méconnue, cette technologie ouvre la voie à de la recherche en archives d’une échelle sans précédent », observe le professeur Gohier.

L’atelier « Histoire et culture numérique » sera offert au campus de Rimouski et en ligne. « Nous avons opté pour une formule bimodale pour être le plus accessibles possible aux personnes qui veulent explorer les enjeux de la production, du traitement et de la gestion des données numériques issues de la recherche en archives », mentionne le professeur Gohier qui a organisé l’atelier avec ses collègues Dominique Deslandres de l’Université de Montréal et Léon Robichaud de l’Université de Sherbrooke. Les personnes intéressées à s’inscrire à l’atelier sont invitées à cliquer ici.

L’école d’été et l’atelier sont présentés dans le cadre du projet Nouvelle-France numérique, qui est appuyé financièrement par le Conseil de la recherche en sciences humaines (CRSH) L’UQAR, le groupe de recherche Archipel, l’Université de Sherbrooke, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), le Centre interuniversitaire de recherche sur la première modernité (CIREM 16/18), le Centre de recherche interuniversitaire sur les humanités numériques (CRIHN),  le Musée de la civilisation, la division de la gestion de documents et des archives de l’Université de Montréal, la direction des bibliothèques de l’Université de Montréal et le parc national du Bic sont aussi partenaires du projet.